Voici un vieux moment qu'une épidémie galopante frappe les ministres : un tsunami tropical s'abat sur les définitions du dictionnaire, fichant cul par dessus tête toutes déterminations. Ainsi, une signification reconnue par tous est soudainement déniée par les dirigeants politiques d'une seule et même voix avec une application laborieuse et une redoutable obstination.
Le tout, baignant bien sûr dans la lumière feinte d'un regard d'une loyauté ineffable...
Le principe archi-connu "diviser pour régner" est une vieille lune... toujours aussi efficace. Eh bien, travesti par les petits hommes qui entourent le petit homme de l'Elysée, cela se dit "CLIVER". Non mais !
Ces créateurs-là font du neuf avec du vieux. Ca aussi c'est antédiluvien.
Un magistrat s'écrie : "Cette manière de faire est abjecte." Bien dit ! en effet. Exploiter le malheur d'un fait divers est misérable. Le "manque d'effectifs" devient du "laxisme"... Et qui vient au secours de Sarkozy ? Balkany ! le condamné à inéligibilité, il n'y a pas si longtemps.
"Quelle misère..." gémit le père Louis.
Jouer le peuple contre les juges, dresser l'opinion publique contre les garants de la République... quelle stratégie méprisable ! Ce que l'avocat général Nadal résume : "Inspirer à l'opinion des sentiments bas, entretenir la confusion entre la responsabilité du criminel et celle du juge, tout cela avilit, blesse la République."
Saignant !
On ne dénoncera jamais assez la nocivité de l'Autocrate.
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