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15 novembre 2010 1 15 /11 /novembre /2010 17:18

                                   RATAGE, COMEDIE, MASCARADE, FLATTERIES, ET COURBETTES 

 

La montagne a accouché d'une souris ! Et quand la montagne s'appelle Sarkozy... hi... hi... hi...

   La comédie a donc largement foiré.

   Sous les yeux angoissés d'une équipe de comiques inégalée... tous ces ministres-courtisans qui ne mouftent jamais (!) même au spectacle de cette représentation péniblement fabriquée... Minable.

   Des mous, des mous, des moutons.

   Mieux encore : soutenus par une escouade de journaleux à la solde. Un exemple : la deuxième page du "Journal du Dimanche" = "Nicolas Sarkozy voulait surprendre. C'est réussi. Pour la première fois dans l'histoire de la V° république, un Premier Ministre en poste est venu remettre sa démission au chef de l'Etat un samedi, alors qu'elle était initialement prévue lundi."

   Les bras vous en tombent. Une pareille ânerie doublée d'une flagornerie... misérable.

   Et comme si cela ne suffisait pas, il décrit Sarkozy raccompagnant le démissionnaire Fillon jusqu'au perron de l'Elysée; longue et chaleureuse poignée de mains. "La mise en scène est parfaite." Et ridicule jusqu'au bout : "La surprise est une aubaine pour les journaux de 20 heures."

   A ceci près qu'elle est parfaitement préméditée, la "surprise"... !

 

   Le roi du loupé en ajoute donc un de plus à son actif. Combien ? six mois de "suspense intenable" pour finir ainsi en queue de poisson ??

 

   Après les saillies "Sarkozy n'est pas mon mentor" et "On ne change pas de ligne" dixit Fillon, le Monocrate, coincé entre ses phrases perfides et ses gestes publics pervers, se retrouve contraint de confirmer l'homme-de-droite-par-excellence qui le domine dans les sondages. Plus d'autre alternative !

   Pas glorieux.

   Et pour parachever le ratage, Borloo lui fait un bras d'honneur... gonflé qu'il est de rancoeur après son passage inutile chez le coiffeur (!)

 

   L'Autocrate y aura laissé des plumes.

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