OU FILE L'ARGENT DES INVESTISSEMENTS... ?

Au commencement était (est toujours !) le… Kapital. Constitué d’apports personnels et de fonds  provenant des prêts des banques ou des particuliers.

Il engendre des recettes. Celles de l’entreprise viennent de ce qu’elle fabrique et vend. Elles servent à régler =

          les factures des fournisseurs

          ensuite à verser les salaires des ouvriers, des employés, des techniciens, des cadres et… des SUPER MANAGERS,

          à payer l’énergie utilisée, l’électricité, le fuel... etc.

Une partie de ce qui reste est imputé aux investissements.

L’excédent constitue le bénéfice. Qui sera divisé en trois parts :

                      Pour payer les impôts,

                      Pour les ACTIONNAIRES et leurs dividendes, pour les ADMINISTRATEURS et leurs jetons de présence et autres tantièmes,

                      Enfin, pour les réserves légales et statutaires. C’est de là que provient l’autofinancement (le fameux « cash flow » !) dévolu à l’investissement.

Critique sempiternelle : « Les entreprises françaises n’investissent pas assez ! »

Et pour cause !!

Quand gonflent les rémunérations des SUPER MANAGERS (qui n’ont de « super » que la hauteur de leurs émoluments !), les dividendes des ACTIONNAIRES et les jetons de présence des ADMINISTRATEURS.

C’est arithmétique : les investissements trinquent !

Alors, ensuite, sur quoi peut-on bien « économiser »… ? Sur les salaires des ouvriers, des employés, des techniciens… etc. Ben voyons !

Quand le beau masque, toujours bronzé de frais, du MEDEF vient pleurer devant les micros après  « la marge » des entreprises, nous voyons bien ce que cela recouvre !

Pleure toujours, crocodile…

                                                           T.Thibault, auteur de « Ô AUDIMAT… »