Le blog de Pamphile

   Dans la crainte des mobilisations qui mettent en lumière ces transports dangereux, la SNCF et AREVA camouflent ces convois, masquent les numéros de train... etc.

Un transport à haut risque

Le Réseau "Sortir du nucléaire" et le syndicat SUD-Rail tiennent d'ailleurs à rappeler qu’il est conseillé aux agents et au public de se tenir éloignés d’un convoi hautement radioactif stoppé en gare, et incitent les cheminots à exercer leur droit de retrait en cas d’intervention sur ces convois.

Un transport tenu secret

Malgré ces risques, les autorités ne fournissent aucune information sur ce type de transports, et taisent leur existence et leur dangerosité pour les riverains, la population et les salariés concernés. Certains services de l’État, collectivités et élus locaux, qui devraient être formés et avertis pour pouvoir réagir et mettre en œuvre un plan d’urgence en cas de problème, sont maintenus dans l’ignorance.

Un transport inutile

L’industrie nucléaire produit chaque année des tonnes de déchets qu'elle est incapable de gérer [3]. Certains pays étrangers, dont les Pays-Bas, envoient le combustible usé issu de leurs centrales – tel une patate chaude - à l’usine AREVA de La Hague pour qu’il y soit “traité“ : l’Hexagone est ainsi régulièrement traversé par ces déchets, qui s’ajoutent à ceux issus des réacteurs français, pour un volume dépassant les 500 convois par an.

Pourtant, loin d’être une solution, le “traitement“ des déchets engendre des risques et des transports supplémentaires. Il contamine de manière irréversible la pointe du Cotentin et la Mer du Nord en rejetant des effluents chimiques et radioactifs dans l’eau et l’environnement. Il est de surcroît inutile : le traitement à l’usine Areva de La Hague ne diminue pas la radioactivité des déchets, mais augmente au contraire leur volume.

Aux Pays-Bas comme en France, une même impasse : on ne sait pas quoi faire des déchets nucléaires

Source : "Le Réseau sortir du nucléaire"

            J.Thibault, auteur de "Ô AUDIMAT..."

   C'est que les internautes l'accusaient de se montrer trop vindicatif, ce qu'il attribua - pour un court instant penaud - à la fatigue.

   Au cours de l'émission, le culot rivé aux basques, Borloo-minérale affirma carrément que c'était le "Grenelle de l'environnement" qui avait sensibilisé les Français à l'écologie... Pas gêné le filou !

   L'engagement "du Grenelle" était d'atteindre 20 % des surfaces cultivées en bio en 2012 (!). Echec total : la réalité est tout juste de 4 %...

   Même chose pour les pesticides : il était annoncé que l'emploi de ces pesticides diminuerait de moitié... Cela est resté un voeu pieux !

   ... etc. ...etc.

   Mais Borloo-de-vie continue à battre les estrades, chemise ouverte et manches de chemise à l'avenant... Du tord-boyaux !

   Le résultat des récentes municipales partielles a indiqué - provisoirement ? - qu'il n'y avait pas de Borloo-de-conso-lation...

   Le verrons-nous un jour mettre un peu de Borloo-dans-son-vin... ?

                                                                            J.Thbault, auteur de "Ô AUDIMAT...", de l'ironie au satirique.

Flamanville, un cauchemar (et pas seulement d’écologiste !)

Il y a, bien sûr, le surcoût faramineux de  DEUX milliards qui porte la facture à 8,5 milliards c’est-à-dire 5 milliards de plus que prévu (ouaf !). Ce n’est pas rien !

Mais ce n’est pas tout…

Le chantier a débuté en 2007. Et devait être achevé en 2012. Aujourd’hui, on parle de… 2016. Quatre ans de retard !

C’est que, entre autres, le bétonnage est stoppé depuis février 2012. Il pourrait reprendre (appréciez le conditionnel…) à la fin de l’année… ( ?)

Pas mieux en Finlande, l’EPR ! Areva a débuté la construction en 2005 et bat tous les records : SIX ans de retard et un prix qui a doublé…

Bien pire encore à Taishan, en Chine. Le troisième EPR a été lancé fin 2008. Aux dires des autorités chinoises, il sera en fonctionnement avant fin 2013. Malgré les problèmes ? Malgré les problèmes ! Le calendrier a été maintenu en augmentant le nombre de salariés. A noter que les contrôles de sûreté sont moindres qu’en Europe…

Bientôt un Tchernobyl-bis ? Ou un second Fukushima ?

Quant aux USA, refus de l’autorité de sûreté qui rejette la demande d’EDF au motif qu’une centrale nucléaire doit avoir la majorité de son capital aux Etats-Unis.

Enfin, en Grande-Bretagne, le gouvernement estime que le prix du grand éolien aura baissé en dessous de 100 livres le MWh en 2020. Et à ce prix-là, l’EPR n’est plus rentable… ( !)

Que penser de la gouvernance Hollande… ? ?

                             J.Thibault, auteur de "Ô AUDIMAT...", une moquerie des pipoles.

   Je veux vous conter une histoire.

   Il était une fois un pays d'une superficie égale au tiers de celle de la France, peuplé de trois millions d'habitants. Ce pays était dominé par deux grands partis, les "Colorados", lié aux milieux commerçants urbains et les "Blancos" proche des grands propriétaires terriens. Apparu, en 1971, le "Frente Amplio" représentant tout l'éventail de la gauche (jusqu'aux socios-démocrates).

   Puis coup d'état, dictature, guérilleros... etc.

   En 1985, chute de cette dictature, libération de plus de 6000 prisonniers politiques parmi lesquels ces guérilleros vaincus militairement mais qui surent se transformer en mouvement politique. Qui adhéra au "Frente Amplio".

   Ce qui nous amène à cette victoire électorale d'octobre 2009 : un vieux guérillero, rescapé des cachots de la dictature (15 ans de détention !) devient le deuxième président de gauche de l'histoire du pays. Le premier l'avait été 5 ans auparavant, issu lui aussi du "Frente Amplio" mais la loi électorale interdit la possibilité de réélection immédiate.

   Ce guérillero-président vit avec sa femme dans une ferme, domaine où sont installées trois autres familles sous le statut de coopérative.

   Il refuse 70 à 90 % des son salaire ("Le président le plus pauvre du monde" écrit le journal espagnol "El Mundo") pour alimenter le plan de logements du gouvernement !

   Au passage, précisons que depuis 7 ans, les salaires ont progressé de 37 % !!

   Enfin, le président actuel évoque toujours comme une prison le fait de payer à crédit des biens matériels !!!

   Après cela, le rouge de la honte me monte aux joues...

   Le nom de ce pays ? L'URUGUAY. Président : José "Pepe" Mujica, 77 ans

                                         J.Thibault, auteur de "Ô AUDIMAT...", de l'ironie au satirique.

Le 8 novembre 2012, un protocole d’accord est signé avec les syndicats,

Cinq jours plus tard, vote quasi unanime des salariés,

Le 19 novembre, promesse de 1 300 embauches,

Et le 21 : Rajoy vient plastronner à Palencia sur le site industriel !

Pour obtenir ce résultat, les salariés ont accepté =

- de donner 5 samedis travaillés par an,

- que les augmentations de salaire soient limitées à 50 % de l’inflation (autant dire une baisse du pouvoir d’achat programmée !),

- que la prime pour le travail de nuit soit diminuée de 10 %,

- et même que les nouveaux embauchés le soient à 72,5 % du salaire minimum actuel ( !!)

En contrepartie ? une promesse de 10 ans d’activité (bien sûr… ?)

Qui a exercé ce chantage ?

Le constructeur automobile Renault-Nissan.

Epaulé par Rajoy.

Dans notre belle Europe, le dumping social continue… Et la Commission européenne sourit distraitement… ??

                 J.C.Thibault, auteur de « Ô AUDIMAT… », une moquerie des pipoles.