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6 janvier 2011 4 06 /01 /janvier /2011 16:32

   Il est malsain par son physique d'abord, par ses manières ensuite, par ses propos lamentablement provocateurs enfin.

   Il crache sur la notion de citoyenneté, sur la France au passage.

   Il réside en Irlande pour échapper à l'impôt français - perspicacité unique ! - il juge que Sarkozy "est un type très sincère" (!). On ne peut guère être plus aveugle...

 

   Et ce type-là a reçu le prix Goncourt.

 

   Alors Fanfaron 1er (qui n'en loupe pas une !) a fait dans le symbole sans le vouloir : il l'a invité à l'Elysée !

 

   Tout cela, et ceux-là, pataugent dans le... minable.

 

 

   P.S. = Estimons-nous heureux, le Grand Décoreur n'a pas sorti sa légion d'honneur... ! 

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4 janvier 2011 2 04 /01 /janvier /2011 17:21

   Bonne année, les amis ! Mais ce sera duraille.

 

   L'année dernière, à même époque, j'avais écrit une série de billets tous intitulés "Sournoisement, le coup d'Etat...". J'y rappelais les différentes dispositions prises, le plus souvent en catimini, par l'Ultra-réac de l'Elysée. La liste était amère.

   L'Autocrate, leader des associations de riches, remplaçait la moitié des préfets par d'autres à sa botte. Il choisit Marleix (un ancien Pasqua-boy !) pour "s'occuper" du charcutage... euh, pardon : du découpage électoral; résultat 33 nouvelles circonscriptions dont 24 favorables à la droite (!). Et encore : la multiplication des fichiers "contrôlés" par le sarkozyste Bauer. L'augmentation colossale des écoutes téléphoniques. La velléité de supprimer le juge d'instruction qui le plus souvent s'occupe des affaires politiques "sensibles" (le joli mot !). Enfin, la nomination des directeurs de la télé publique par l'Autocrate soi-même !!

  

   Beau palmarès ! (on croit rêver)

 

   Alors, quand récemment on découvre cette incroyable affaire de Bobigny où des flics viennent manifester en soutien à d'autres flis accusés d'avoir monté de toutes pièces un dossier contre un innocent, l'accusant mensongèrement d'avoir volontairement renversé un policier (!!), que constate-t-on ? Ben que le ministre de l'Intérieur les soutient, le préfet itou. L'ami des auvergnats allant jusqu'à critiquer la décision des magistrats !!

   Le devoir de réserve de ces poulets-manifestants ? Négligé.

   La lourde faute, avec préméditation ? Oubliée.

   Et Copé qui relance le "débat" sur l'identité nationale...

 

   Qui oserait avancer que Fanfaron 1er n'a pas donné son accord ?

 

   Soyez sûrs que tous ces lascars, nous les retrouverons contre la démocratie.

 

   L'Autocrate y a gagné un surnom : Sarkozy de Nagy-Gbagbo...

 

   Vigilance !

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22 décembre 2010 3 22 /12 /décembre /2010 15:53

                                                                                                                 DE L'UMP ET DU FILLON...

 

 

Ou... comment on cause en langue de bois à l'HUM-PE...

 

"Concertation" = Se dit des réunions convoquées par un ministre pour exposer aux organisations syndicales ce qu'il va faire et pour écouter leurs doléances, de préférence sans en tenir aucun compte. Selon les besoins, la "concertation" sera présentée comme un équivalent de la "négociation" ou comme son substitut. Le gouvernement est toujours "ouvert" à la "concertation"...

 

"Dialogue social" = Se dit des rencontres où un ministre parle aux syndicats, par opposition au "conflit social", comme si le "dialogue" n'était pas généralement de pure forme : destiné à dissimuler ou à désamorcer le "conflit".

 

"Négociations" = Selon les besoins, tantôt synonyme, tantôt antonyme de "concertation". On est prié de ne pas indiquer que, à la différence de la "concertation", la "négociation" est généralement terminée avant d'avoir commencé. Inutile aussi de souligner ce miracle : au printemps 2003, dix heures de "négociations" ont suffi au gouvernement pour ne céder que sur les quelques points qu'il avait déjà prévu de concéder.

 

(voir : http://www.acrimed.org)

 

En 2003 ? mais le régime des retraites était sauvé... à en croire Fillon. Qui s'autoproclame "l'homme-qui-a-réussi-la-réforme-des-retraites" dans son livre intitulé (tenez-vous bien, sans pouffer) "La France peut supporter la vérité". Tel quel.

De la part d'un leader qui, comme son demi-maître, a érigé la mauvaise foi en principe, c'est un peu violent !

Or, ce qui n'est jamais rappelé - la conséquence la plus amère - c'est qu'à cause de la réforme Fillon, les caisses de retraite (qui étaient à l'équilibre en 2002 !) ont accumulé un déficit de 7 milliards d'euros en 2007. Alors même que les prévisions de la CNAV prévoyaient qu'elles resteraient à l'équilibre quelques années encore (!!)

C'est plus près du fiasco que de la réussite, non ?

 

Et ce politicien à la créance géante (selon certains medias) nous présente cela comme une "réforme historique", cette "impossible réforme" pour laquelle "nous avions l'ardente obligation d'obtenir des résultats."

Fermez le ban !

 

Chacun peut voir ce qu'il en est en 2010.

Vive la langue automatique officielle

 

Voilà un des exemples de la crédibilité du monsieur...

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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 17:03

 

 

 

Petit rappel - certainement pas superflu - alors que la droite aborde une élection cruciale avec le handicap de l'impopularité de son (Kaporal)-chef.

 

"L'affaire Stavisky (1934-1935)... dès son début la réaction la plus haineuse s'empara de cette circonstance avec une sorte de délectation pour essayer d'atteindre le crédit que des hommes d'Etat républicains avaient pu s'acquérir. "Il" devait être l'une des premières victimes. [ "Il", c'est Albert Dalimier, oublié aujourd'hui, mais son cas évoqué ici dépasse de beaucoup sa personne.]

"... Il avait trop combattu les égoïsmes, les privilèges, les intérêts nantis, il avait trop défendu les malheureux, les faibles, les défavorisés, pour que, l'occasion venue, on n'essaye pas de l'abattre.

[...]

"Je l'ai dit, voici un an, sur la tombe de Jules Ferry : ce fut toujours le procédé favori de la droite et des grands intérêts égoïstes, que d'attaquer les réformateurs, les hommes de progrès, non dans leurs idées, non dans leurs doctrines - comment le faire sans se dénoncer soi-même ? - mais dans leur honneur, dans leur probité, dans leur vie privée. Oh, certes ! il nous est arrivé, à nous aussi, d'attaquer nos adversaires, de leur porter des coups. Nous ne l'avons jamais fait qu'en critiquant leurs programmes et leurs actes. Nous aurions cru déchoir, nous aurions cru manquer au respect de la démocratie, si nous avions mis en cause leur honneur, leur personne ou leur patriotisme."

 

Oui, c'est encore un texte de Pierre Mendès France.

 

Il nous faut le garder à l'esprit, vous ne croyez pas ?

 

 

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 15:26

 

 

Non, les phrases qui suivent ne sont pas extraites de "La Princesse de Clèves" !

 

"C'est un crime d'égarer l'opinion... C'est un crime d'empoisonner les petits et les humbles, d'exaspérer les passions de réaction et d'intolérance... C'est un crime d'exploiter le patriotisme pour les oeuvres de haine... C'est un crime d'accuser de troubler la France ceux qui la veulent généreuse à la tête des nations libres et justes."

 

A croire qu'Emile Zola avait pressenti... Sarkozy.

 

Et la cohorte de godillots du même.

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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 16:38

 

                 FUITES, TRANSPARENCE, DIPLOMATES, HACKERS, ESPIONNAGE, WIKILEAKS, JULIAN AUSSANGE

 

 

Publier des télégrammes diplomatiques (classés confidentiels par essence) échangés entre le Département d'Etat et ses ambassades de 2004 à 2010... quand la diplomatie a pour but d'assurer des contacts entre Etats dans la paix, n'est-ce pas douteux ?

Quelle est la motivation de ce Wikileaks ? ("leaks" signifie "fuites", nous étions prévenus...)

Il faut savoir qu'il dépend entièrement des donations. Ses "coups" les plus médiatisés sont faits pour provoquer l'intérêt du public et, par là même, sa générosité. Wikileaks nage dans le paradoxe : il prétend imposer "la dictature de la transparence" (rien de moins !) alors qu'il s'est donné une structure secrète; un réseau souterrain... compartimenté.

La polémique a provoqué la discorde chez Wikileaks du fait de la campagne menée par Julian Aussange; une députée islandaise, un hacker allemand ont pris leurs distances. A l'origine, on trouve le Chaos Computer Club (CCC, groupe réputé de hackers berlinois), le parti pirate suédois, le mouvement "cyber-libertaire" islandais. C'est justement dans une Islande à la législation très libérale que Wikileaks veut se réorganiser. Liée au CCC, une fondation berlinoise demeure préposée à la levée des fonds. De sorte que Wikileaks devient un authentique "bizness" (rapport d'activité prévu en août 2011).

Voilà pour la motivation !

 

Curieusement, cinq journaux occidentaux publient les fuites de Wikileaks ! ("Le Monde", le "New York Times", "The Gardian", "Der Spiegel" et "El Païs") Saint Scoop... Ils légitiment la parution au nom du "devoir de transparence", disent agir avec responsabilité : "C'est sans doute ce qui nous distingue de la stratégie de fond de Wikileaks."

Dominique Wolton s'insurge : "Ici, il ne s'agit pas d'enquête mais de fuites... invérifiables parce que secrètes !"

Ces révélations mettent à nu le travail des diplomates. De tout temps les ambassades ont caché des espions, c'était des "attachés"; pas des diplomates. La mission du diplomate est triple : représenter, négocier et observer ("tendre l'oreille" et faire rapport à son ministre sur la situation intérieure).

 

Seulement voilà : sous Bush, Condoleeza Rice avait demandé aux diplomates de faire du renseignement... (!) Hillary Clinton serait allé plus loin (télégramme du 31:juillet 2009) : espionner les diplomates étrangers aux Nations Unies ! Obtenir les données bancaires personnelles, le mot de passe du mail, le numéro de téléphone, des "informations biométriques" (ADN, scanner des yeux), les clés d'encryptage personnelles pour... accéder aux textes cryptés de certains télégrammes confidentiels !!

Nous y revoilà...

 

Du coup, Wikileaks retrouve une vertu !!!

 

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 17:48

                                         RETRAITES, REFERENDUM, DEMOCRATIE, FAUSSE PROMESSE  

 

 

   "Vers les 300 000 signatures !" claironne "Politis".

   Tous ensemble, tous ensemble !

 

   On y rencontre Autain, Braouezec, Duflot, Mélenchon, Montebourg... etc.

 

   Il s'agit du référendum sur les retraites : "reposer la question de la réforme des retraites sous l'angle démocratique."

   Ce n'est pas le référendum d'initiative populaire puisque Bobard-man l'a rendu impossible : il exige 4 millions de signatures, l'adhésion de... 184 parlementaires (rien que ça !). Et de plus, le Fanfaron 1er, il en bloque la procédure !!

   Alors, si de plus, on rappelle la promesse bafouée du même : "Je ne toucherai pas à l'âge de départ à la retraite" ... ... etc ! Nous avons  toutes les raisons de dégainer le stylo.

 

   Honnêteté, quand tu le tiens...

 

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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 15:40

 

   Le chantage permanent à... à... à l'emploi pardi !

 

Samedi dernier, en Italie, des manifestants brandissaient un énorme calicot :

"L'avenir appartient à l'emploi"

 

En 1959, à l'occasion du centenaire de la naissance de Jean Jaurès, Pierre Mendès-France s'en prenait à la droite gaulliste portée récemment au pouvoir :

 

"Pour recouvrer, nous dit-on, la santé financière, c'est à des mesures récessionnistes qu'on vient d'avoir recours. Cela revient directement ou indirectement à donner moins de travail, à créer du chômage ou, en tout cas, à faire planer sur chaque travailleur, la menace renouvelée du chômage. Du coup, on a fait revivre, avec plus d'acuité, le sentiment de cette servitude, de cet assujettissement qui pèse sur la condition ouvrière depuis des générations.

[...]

"Faute de créer des occasions nouvelles d'embauche et de travail, on se condamne au sous-emploi permanent - au sacrifice des jeunes commençant une vie professionnelle sans espoir, dans le chômage et le déclassement social - à cette aliénation ouvrière qui frappe les hommes dont l'horizon est partout bouché par les sinistres panneaux : "Pas d'embauche", conséquences de la civilisation du "travail-marchandise", du travail soumis à la seule loi du profit, du travail plus éloigné que jamais d'une libération que notre siècle se doit cependant de lui assurer.

"Et c'est bien pourquoi les hommes de la gauche doivent placer en tête de leur programme le plein emploi - concept économique qui traduit l'application en fait du droit AU travail, concept social. Ils ne peuvent pas envisager avec indifférence la situation d'une classe ouvrière toujours menacée par le chômage, d'une classe ouvrière dont l'indépendance et la liberté sont toujours oblitérées par la crainte de la perte du gagne-pain. (y a-t-il vraiment un droit de grève en période de sous-emploi ?); et ils ne peuvent admettre non plus qu'une fraction des moyens de production reste stérilisée ou soit gaspillée au seul profit d'intérêts égoïstes ou privilégiés.

[...]

"Nous ne considérerons jamais le travailleur comme un objet, comme un moyen de l'économie. Le travailleur est avant tout un homme, c'est-à-dire qu'il est, avec tous les hommes, la fin et le but de la vie sociale."

[...]

"Là encore, comment ne pas évoquer l'enseignement de Jaurès ?"

 

Quarante ans plus tard (2002), le même choix par la même classe !

Est-ce que Mélenchon et son fracas vont réussir à réveiller les endormis ? Qui vont peser sur les libéraux-libérés (toujours aussi cyniques).

Aux dernières nouvelles (sondage de moins de 1000 personnes), les voteurs plébisciteraient Strauss-Kahn... Celui du FMI ? Celui-là même.

On n'est pas foutus !

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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 17:02

   Inouï !

   Menteur comme son mentor.

   Fuyons Fillon...

 

   On ne peut pas manier la langue de bois avec une telle impudeur. Et le ton bravache n'y fait rien !

   On ne peut pas non plus enfiler des mensonges en haussant le ton autant qu'on peut. Des mensonges restent des mensonges.

   Quand même : nous raconter que cette équipe d'idéologues droitiers a fait baisser l'insécurité, s'attaque au chômage (et vice-versa !! poils aux bras !), oser nous dire que dans la situation actuelle, il n'est pas question d'augmenter les impôts (car bien entendu ces honnêtes gens sous-entendent que toutes les catégories de revenus trinqueraient; ils feignent de ne pas savoir que les impôts directs - car c'est avant tout de ceux-là qu'il s'agit ! - sont calculés par tranches et que, le fait d'augmenter la perception sur la tranche la plus haute, épargne tous les revenus qui leur sont inférieurs... ), crier bien fort qu'il n'est pas question de partager le travail (ce serait des billevesées qui, mine de rien, ont créé 350 000 emplois avec les 35 heures), bref "se foutre du populo dans les grandes largeurs" avec cet air d'officiant des pompes funèbres...

 

CE N'EST PAS DIGNE DE NOTRE BEAU PAYS

 

 

   Rideau !!!

 

   Amen.

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24 novembre 2010 3 24 /11 /novembre /2010 14:29

                                                          PROFITS, VENALITE, REAGAN, IMPOTS, CROISSANCE

 

   "Taxer les riches, c'est bon pour la croissance"

   Voilà un titre relevé dans le "Petit journal de la crise" du "Courrier international" !

   Où il est rappelé que dans les années 50, aux Etats-Unis, la tranche supérieure du revenu était taxé à plus de 90 % (oui Madame) ! Et l'économie se portait bien... (croissance moyenne de 3,7  par an).

 

   Au cours des sept dernières années, la taux marginal maximum a été ramené à 35 % (!) et la croissance moyenne annuelle n'a atteint que 1,7 % ...

   Hillary Clinton s'en mêle : "La combinaison taux d'imposition élevé/recettes élevées a toujours fonctionné jusqu'à ce qu'on l'abandonne" (!)  C'était l'époque reaganienne qui a créé l'illusion que les impôts freinaient la croissance.

   La déclaration de madame Clinton - comme tous les autres faits démontrant la pertinence d'une hausse des impôts (des plus riches) - est ignorée par les politiciens et les médias de Washington.

   C'est qu'alors, les propriétaires d'entreprise au lieu d'empocher les profits auraient intérêt à les réinvestir dans leur affaire.

 

   Alors, Sarkozy, alors quoi Merkel, z'avez jamais entendu parler de l'intérêt général ?

   Comment ça, "on s'en fout" ???

 

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