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14 octobre 2010 4 14 /10 /octobre /2010 18:16

   Cramponnez-vous : je viens de lire sur "la toile" :

 

   Les syndicalistes dénoncent  la consigne donnée aux directions locales de la SNCF lors d'une réunion le 12 octobre :

 

   "Le nombre des grévistes et le pourcentage afférent doivent être fournis à la Direction nationale pour transmission à l'Elysée avant toute communication à la presse ou aux organisations syndicales. L'Elysée donnera par la suite les chiffres à communiquer officiellement."

 

   C'est-y pas mieux comme ça... ?

 

   Quel grand démocrate !!!

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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 18:04

5077914637_9c036816d5.jpg   C'est lamentable de parti-pris.

   S'il est une chose indéniable, c'est que la productivité augmente ne serait-ce que via l'informatique. "Une tendance lourde" concluait André GORZ.

   Aussi, le "travailler plus" de Bobard-man revenait dans le "meilleur" des cas à dégager des profits de plus en plus imporatnts... pour les actionnaires !

   L'autre possibilité restait, et reste, d'augmenter les salaires tout en réduisant le temps de travail. Avec plus de quatre millions de chômeurs, partager le travail est tout sauf une ânerie. Mais Fanfaron 1er, en bon ex-maire de Neuilly ne veut rien partager ("Ce mot, quelle horreur !"). cela lui rappelle "les partageux" Ouille-ouille-ouille...

  

   "Le débat sur les retraites met en cause la répartition des gains de productivité" nous assurent Attac et la Fondation Copernic.

   C'est la répartition entre le travail et le capital qui est en jeu.

   Hors le partage du travail, donc la réduction du chômage, il n'y a pas de solution pour les retraites. On a vu la "réforme Fillon" qui devait avoir résolu le problème il y a sept ans (!?!). Itou avec celle-ci. Alors, la retraite par capitalisation ? Cette fois, la madame Parisot en bave sur ses chaussures... (la malpropre !)

 

   Un débat interdit par Sarkozy et le MEDEF ? Pauvre démocratie.

 

   Ne lâchons pas !!!

 

 

Cf : http://www.politis.fr

 

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11 octobre 2010 1 11 /10 /octobre /2010 16:46

   Fin 1995, c'était le nième "plan sur les retraites et la sécurité sociale"... Il paraît que Juppé s'en souvient.  

 

 "Comme en mai 1968 le drapeau rouge a été hissé sur le campanile de la gare des Bénédictins qui domine Limoges" écrivait "Le Monde" du 7 décembre 1995.

 

   Mais à la différence de mai 68, le mouvement a peut-être été cette fois moins centralisé encore, touchant fortement des villes comme Toulouse, Nantes, Montpellier et Bordeaux, Nice ou Rouen. Pour les étudiants, tout est parti de Rouen le 9octobre, Toulouse suivant dix jours plus tard, avant que Metz et Orléans ne s'y mettent quand Rouen était déjà en grève depuis trois semaines.

   Pour la fonction publique, cela a démarré le 23 novembre avec la grève totale et reconductible des cheminots qu'ont prolongé les dépôts d'autobus de banlieue, des centres de tri, des secteurs EDF.

 

   Le mouvement est populaire : 62 % d'opinions positives au 2 décembre après dix jours de paralysie nationale des trains, et de la totalité des transports publics en région parisienne.

 

   Pierre Bourdieu : "Je suis ici pour dire notre soutien à tous ceux qui luttent, depuis trois semaines, contre la destruction d'une civilisation associée à l'existence du service public, celle de l'égalité républicaine des droits, droits à l'éducation, à la santé, à la culture, à la recherche, à l'art et par-dessus tout au travail. Je suis ici pour dire que nous comprenons ce mouvement profond, c'est-à-dire à la fois le désespoir et les espoirs qui s'y expriment, et que nous ressentons aussi." 

 

                                                    Extrait des "Grandes luttes de la France ouvrière"

                                                                           d'Alain Rustenholz.

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6 octobre 2010 3 06 /10 /octobre /2010 16:28

   On appelait "stratégie de la tension" le fait de la part d'un gouvernement de pousser des extrémistes de droite à commettre des attentats en les attribuant ensuite à l'extrême gauche (!). Riante Italie...

 

   En France aujourd'hui, nous avons un cas de figure un peu différent.

   Soit un bonhomme avec ses discours à l'emporte pièce qui a gagné le surnom de Karcher-man. Gain uniquement sémantique vu l'échec total, patent, effarant, de sa "politique sécuritaire"... ! Mais, on le sait : le ridicule ne tue pas.

   Alors, à ses grouillots, il impulse des "éléments de langage" de préférence tordus. Des injustices répétées, justifiées (!), assumées.

 

   Devant la réaction populaire massive (70 % s'opposent à ses "réformes", il se veut aussi sourd qu'une oreille obstruée par un chapelet de boule Quiès.

   Une frustration, aggravée par la morgue du monsieur (une sorte de marque de fabrique de cette inénarable HUM-PEU), qui laissera des traces profondes dans les urnes.

 

   "Alors, que faire ?" se dit-il au fond du trou (26 % d'opinions favorables d'après "Le Monde"). "Mais... jeter de l'huile sur le feu..."

   Susciter délibérément un climat de révolte. Provoquer des violences qui engendreront la répression policière, laquelle entraînera des violences en retour... Cycle archi-connu. A la clef, effroi des petits-bourgeois que sont devenus pas mal de Français et... victoire électorale des "tenants de l'ordre".

 

   Vous n'y croyez pas ? Vous voulez une preuve ?

 

   Le cas Woerth. 

   Un ministre nageant avec morgue dans le conflit d'intérêt, équipé de multiples casseroles"...l'affaire Woerth-Bettencourt, l'affaire Woerth-Wildenstein, l'affaire-Woerth-de Maistre sans oublier l'affaire de la forêt de Compiègne ! L'intelligence, pour qui veut apaiser, était de le faire démissionner. L'aveu était déjà accompli par sa démission du poste de trésorier de l'HUM-PEU...

   Mais dans le cas contraire, transmuer la tête de comptable en chiffon rouge.... ça c'est de la provoc' !

   Attiser les braises, c'est du Sar-coq tout craché !

 

   Cherchez l'intérêt général dans une pareille rumination tortueuse...

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 16:13

4923822820_d982b51a41.jpg   Oui, le référendum est de nature populiste.

   Mais réclamer un référendum, dans notre situation, réinstalle la démocratie où il n'y a aujourd'hui que mépris absolu de l'opinion publique, refus de négocier avec les syndicats, débat écourté à l'Assemblée Nationale (dans laquelle, pourtant, le troupeau HUM-PEU est au garde-à-vous...)

   70 % des Français se déclarent contre le projet sur les retraites ?

   Mais l'Autocrate joue le fait accompli... en donnant le change !

   Sept organisations syndicales ont écrit au Trédisant, au gouvernement, aux députés et sénateurs :

   "Le vote de ce projet dans sa logique actuelle n'est pas d'actualité".

   Le partage déséquilibré du PIB a provoqué - entre autres - le déficit des caisses de retraites (via la diminution des cotisations patronales). Or, ce déséquilibre est avalisé par l'Ultra-réac qui commence son argumentation... après cette injustice !

   Dans ces conditions, frappées de malhonnêteté intellectuelle, la parole est à la rue. Sar-coq joue à l'apprenti sorcier.

   C'est bien pourquoi un référendum devient indispensable !

   Parce que d'abord, Sar-coq s'est déjugé : "Je n'ai pas de mandat pour cela (les retraites) [...] je n'en ai pas parlé pendant ma campagne présidentielle" affirmait-il fin 2007, début 2008. Cause toujours à tort et à travers. Mais enfin, ce problème est un problème de société et ne peut pas se régler à la sauvette, comme aujourd'hui tente de le faire l'Autocrate ! Il est décidément irresponsable : qui a saboté la délibération ? Sar-coq, toujours lui.

 

   La question posée peut être simple :

   "Voulez-vous que la négociation soit effective ?"

   Le mal est désigné.

 

  

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16 septembre 2010 4 16 /09 /septembre /2010 17:03

   Me voilà comblé à la lecture de "Politis" et de son édito. Cela fait beau temps que je rabâche cela.

   La "réforme" des retraites est une commande du MEDEF. Ni plus, ni moins. C'est une partie de l'offensive sociale généralisée qui constitue le "sarkozysme" et dépasse largement le retors de l'Elysée qui se trouve contraint de ne pas bouger. 70 % de Français sont opposés à ce projet ? "Pfff..." fait savoir le château.

   Que peuvent faire les syndicats ? La grève illimitée ne se décrète pas.

   C'est le blocage pur et simple.

 

   Tout cela résulte de cette néfaste élection présidentielle qui décide de tout (ça c'est de la démocratie !!!). Les institutions - tant vantées - de la Cinquième ne proposent aucune solution. Il ne reste que la révolte. Pas mal comme rôle appaisant...

 

   Encore bravo Sainte Présidentielle : une élection qui donne une prime aux plus populistes, slogans simplissimes, promesses non tenues, posture à tous les meetings... Nous, nous avons déjà eu notre compte avec Fanfaron 1er, merci bien.

   Le même s'invente des mandats qu'il n'a pas : les "retraites" n'étaient pas dans ses déclarations de la campagne présidentielles (vieille rengaine du coeur des vierges de l'HUM-PEU à propos des mesures précédentes...)

 

   Alors, si Mélenchon (atteint lui aussi du syndrome présidentiel puisqu'il s'apprête à faire risette dans l'émission de Drucker) avance l'idée de référendum sur les "retraites", est-ce que ce ne serait pas une bataille à enfourcher ?

   Sinon, revoilà les nombrils qui se bousculent cherchant les caméras... Ca rajeunit !

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1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 10:56

4706330106_c21c3f4506.jpg   Et voilà que la bouffonnerie recommence !

   C'est court quatre ans (cinq ans moins une grande année électorale). On n'a pas eu le temps d'oublier le manichéen de la chose...

   L'Ultra-réac a, comme de juste, lancé la campagne. Sans excès de délicatesse. Justifiant pleinement, une fois de plus, sa réputation de "voyou de la République" ainsi que l'a baptisé "Marianne". Vous savez bien qu'il n'a jamais vu un Rom de sa vie ! Il s'en contrefout des Roms ! Il "instrumentalise", comme d'habitude ! Alors ne soyons pas hors sujet.

   Qu'est-ce que nous allons faire ? Pour la énième fois nous allons nous indigner, nous agiter, nous moquer sévèrement ?

   Alors que cette tendance au populisme est inhérente à cette élection pestilentielle... euh, pardon... présidentielle.

 

   Là est le noeud du problème.

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6 août 2010 5 06 /08 /août /2010 17:27

2189485152_1f94efe968.jpg   Alors, nous y voilà : nous allons subir l'éternelle comédie de la présidentielle, à qui sera le plus populiste ! Evidemment, Fanfaron 1er s'est élancé le premier. Avec "du gros qui tache" comme il le préconisait pour son faux débat sur l'identité nationale... Pour le coup, c'est le petit qui tache ! La honte.

   Comment voulez-vous empêcher;, à cause de ce mode d'élection du président au suffrage électoral direct, que tous les nombrils politiques ne viennent s'admirer la posture dans leur psyché.

   Ce serait ça la politique ?

 

   "Ca commence à bien faire !" comme dit à tout bout de champ le Kaporal-chef de l'Elysée...

 

   Seulement, il faut mettre en cause la constitution.

   Ce que tente l'association http://pouruneconstituante.fr; à savoir nous regrouper nous tous qui déplorons à longueur de blogs les dérives démocratiques du pouvoir politique qui ne peuvent se résumer au caractère de Sarkozy (même si son aspect caricatural nous inspire !), est à prendre fortement en considération.

 

   A vos commentaires. Le jeu en vaut la chandelle...

 

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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 18:21

                                                                                               ROBESPIERRE, LA CONVENTION,

 

   Ce sont les articles non retenus par la Convention et que proposait Robespierre :

 

   article 2 : "Les principaux droits de l'homme sont ceux de pourvoir à la conservation de son existence et la liberté." (constitution de 1793 : "Ces droits sont l'égalité, la liberté, la sûreté, la PROPRIETE.")

 

   Il y a comme du dérapage...

 

   Le 24 avril 1793, Robespierre lors de la préparation de la Constitution, apostrophe le marquis de Condorcet et les députés girondins :

   "Vous avez multiplié les articles pour assurer la plus grande liberté à l'exercice de la propriété, et vous n'avez pas dit un seul mot pour en déterminer la nature et la légitimité; de manière que votre déclaration paraît faite, non pour les hommes, mais pour les riches, pour les accapareurs, pour les agioteurs et pour les tyrans. Je vous propose de réformer ces vices en consacrant les vérités suivantes :

 

   article 9 : "La propriété est le droit qu'a chaque citoyen de jouir et de disposer de la portion de biens qui lui est garantie par la loi."

 

   article 10 : "Le droit de propriété est borné, comme tous les autres, par l'obligation de respecter les droits d'autrui."

 

   article 11 : "Il ne peut préjudicier ni à la sûreté, ni à la liberté, ni à l'existence, ni à la propriété de nos semblables."

 

   article 12 : "Toute possession, tout trafic qui viole ce principe est essentiellement illicite et immoral."

 

   Articles qui seront supprimés dans la Constitution de 1793 ! De même que...

 

   l'article 22 : " [...] La société doit faire en sorte que les citoyens qui vivent de leur travail puissent assister aux assemblées où la loi les appelle, sans compromettre leur existence ni celle de leur famille."

 

   et l'article 30 : "Assujettir à des formes légales la résistance à l'oppression est le dernier raffinement de la tyrannie."

 

   Appréciez !!!

 

  

 

  

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27 juillet 2010 2 27 /07 /juillet /2010 16:03

70948675_bb8dcac487.jpg   Elle n'a jamais été appliquée.

   Mais elle a longtemps servie de modèle à gauche.

   Votée le 24 juin 1793, elle a été soumise aussitôt à la ratification populaire? (Ca nous change !)

   En plus de la déclaration des droits du 26 août 1789, cette constitution reconnaît une série de droits économiques et sociaux : droit au travail, aux secours publics, à l'instruction.

   Elle établit le suffrage universel (masculin !) mais impose la publicité du vote...

   Elle met en place un mécanisme propre à la démocratie semi-directe qui permet, pour un dixième au moins des électeurs représentant la moitié plus un des départements, de soumettre à référendum toute loi votée par le Corps législatif.

   Celui-ci élit la gouvernement sur une liste de noms présentés... par les électeurs !

 

   On mesure là ce qu'on a perdu depuis la Révolution.

 

   C'est dans cette constitution qu'on trouve le fameux article :

   "Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple, et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs."

 

   Qu'en pensent Woerth, Bettencourt, Wildenstein... ?

 

   Pour ne pas parler de Sarkozy.

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