Me voilà comblé à la lecture de "Politis" et de son édito. Cela fait beau temps que je rabâche cela.
La "réforme" des retraites est une commande du MEDEF. Ni plus, ni moins. C'est une partie de l'offensive sociale généralisée qui constitue le "sarkozysme" et dépasse largement le retors de l'Elysée qui se trouve contraint de ne pas bouger. 70 % de Français sont opposés à ce projet ? "Pfff..." fait savoir le château.
Que peuvent faire les syndicats ? La grève illimitée ne se décrète pas.
C'est le blocage pur et simple.
Tout cela résulte de cette néfaste élection présidentielle qui décide de tout (ça c'est de la démocratie !!!). Les institutions - tant vantées - de la Cinquième ne proposent aucune solution. Il ne reste que la révolte. Pas mal comme rôle appaisant...
Encore bravo Sainte Présidentielle : une élection qui donne une prime aux plus populistes, slogans simplissimes, promesses non tenues, posture à tous les meetings... Nous, nous avons déjà eu notre compte avec Fanfaron 1er, merci bien.
Le même s'invente des mandats qu'il n'a pas : les "retraites" n'étaient pas dans ses déclarations de la campagne présidentielles (vieille rengaine du coeur des vierges de l'HUM-PEU à propos des mesures précédentes...)
Alors, si Mélenchon (atteint lui aussi du syndrome présidentiel puisqu'il s'apprête à faire risette dans l'émission de Drucker) avance l'idée de référendum sur les "retraites", est-ce que ce ne serait pas une bataille à enfourcher ?
Sinon, revoilà les nombrils qui se bousculent cherchant les caméras... Ca rajeunit !