26 mars 2010
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"Pas de tabou !" qu'il disait le tandem Sarkozy-Fillon.
"Il faudra que tout soit mis sur la table : l'âge de la retraite, la durée de cotisation, la pénibilité."
Mais quand on évoque d'autres possibilités comme l'élargissement de l'assiette de cotisation, au nom du gouvernement Wauquiez fait cette réponse dont le charme délicieusement technocratique n'échappera à personne : "C'est récusé !"
Ah bon !?
Alors, l'élargissement de l'assiette, c'est tabou...
L'augmentation de la cotisation patronale, c'est tabou...
La contribution des profits (pas vrai, l'actionnaire), c'est tabou...
La participation de la finance, c'est tabou...
Le taux de remplacement modulé en fonction du niveau de salaire (et rien en-dessous du SMIC), c'est tabou...
D'ailleurs, Woerth qui se croit d'une grand habileté, a vendu la mèche. En fidèle sarkozyste, il ne parle pas de négociations (mot honni !), il évoque la... "concertation". (on est autorisé - merci not'bon maître - à discuter que de ce dont ils veulent bien !). Grosse ficelle...
De toute façon, le problème des retraites c'est celui de la répartition des richesses ! Attac ajoute : "La défense des retraites est inséparable de l'exigence du plein-emploi". On voit là réapparaître les 32 heures, tout se tient !
Et comme l'Ultra-réac (virevoltant... enfin, beaucoup moins ces temps-ci !) vomit les 35 heures, la bonne droite des familles ne peut recourir qu'à la mauvaise foi = "Tout sur la table"... sauf les tabous !!
Démocratie à la sauce Sarkozy.
"Il faudra que tout soit mis sur la table : l'âge de la retraite, la durée de cotisation, la pénibilité."
Mais quand on évoque d'autres possibilités comme l'élargissement de l'assiette de cotisation, au nom du gouvernement Wauquiez fait cette réponse dont le charme délicieusement technocratique n'échappera à personne : "C'est récusé !"
Ah bon !?
Alors, l'élargissement de l'assiette, c'est tabou...
L'augmentation de la cotisation patronale, c'est tabou...
La contribution des profits (pas vrai, l'actionnaire), c'est tabou...
La participation de la finance, c'est tabou...
Le taux de remplacement modulé en fonction du niveau de salaire (et rien en-dessous du SMIC), c'est tabou...
D'ailleurs, Woerth qui se croit d'une grand habileté, a vendu la mèche. En fidèle sarkozyste, il ne parle pas de négociations (mot honni !), il évoque la... "concertation". (on est autorisé - merci not'bon maître - à discuter que de ce dont ils veulent bien !). Grosse ficelle...
De toute façon, le problème des retraites c'est celui de la répartition des richesses ! Attac ajoute : "La défense des retraites est inséparable de l'exigence du plein-emploi". On voit là réapparaître les 32 heures, tout se tient !
Et comme l'Ultra-réac (virevoltant... enfin, beaucoup moins ces temps-ci !) vomit les 35 heures, la bonne droite des familles ne peut recourir qu'à la mauvaise foi = "Tout sur la table"... sauf les tabous !!
Démocratie à la sauce Sarkozy.