6 mai 2009
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On mesure l'indice de démocratisation d'un système électoral à la durée des mandats. Plus le renouvellement est fréquent, meilleur est le pouvoir de l'électeur sur l'élu, au moins théorique. Par exemple, la durée moyenne des mandats des assemblées législatives dans les démocraties est de 4 ans.
En France : 5 ans ; le mandat du Président de la République était encore de 7 ans, il y a peu. Le Sénat est élu pour 6 ans, de même les conseils généraux.
A cette durée s'ajoute le système des renouvellements partiels : c'est le cas du Sénat renouvelé par tiers, des Conseils généraux par moitié ! Cela vous a un caractère conservateur en minimisant le choix des électeurs, assurant une plus grande stabilité. Pour ne pas dire, une stagnation ! On tend vers l'invariable, surtout que rien ne change, cela sent la vieille France conservatrice, réactionnaire, pas mal rance... Au mot de changement, combien de genoux s'entrechoquent ?
"Votez toujours, voteurs ! Et puis rentrez vite chez vous. Nous nous sommes assuré des amortisseurs mahousses. Et nous pouvons entoner nos chants à la gloire de la démocratie. Vous êtes blousés !".
Ils n'ont plus qu'à activer les commentateurs de service qui nous expliquerons que le corps électoral est "remarquablement stable". Soudain, les genoux sont au repos ! Ah, combien ils aiment que rien ne bouge...
Réagissez, grelotteux mes frères ! Apportez votre pierre à ce qui peut devenir une revendication de fond, au sujet du mode de scrutin (à propos duquel nous n'avons jamais notre mot à dire !)
En France : 5 ans ; le mandat du Président de la République était encore de 7 ans, il y a peu. Le Sénat est élu pour 6 ans, de même les conseils généraux.
A cette durée s'ajoute le système des renouvellements partiels : c'est le cas du Sénat renouvelé par tiers, des Conseils généraux par moitié ! Cela vous a un caractère conservateur en minimisant le choix des électeurs, assurant une plus grande stabilité. Pour ne pas dire, une stagnation ! On tend vers l'invariable, surtout que rien ne change, cela sent la vieille France conservatrice, réactionnaire, pas mal rance... Au mot de changement, combien de genoux s'entrechoquent ?
"Votez toujours, voteurs ! Et puis rentrez vite chez vous. Nous nous sommes assuré des amortisseurs mahousses. Et nous pouvons entoner nos chants à la gloire de la démocratie. Vous êtes blousés !".
Ils n'ont plus qu'à activer les commentateurs de service qui nous expliquerons que le corps électoral est "remarquablement stable". Soudain, les genoux sont au repos ! Ah, combien ils aiment que rien ne bouge...
Réagissez, grelotteux mes frères ! Apportez votre pierre à ce qui peut devenir une revendication de fond, au sujet du mode de scrutin (à propos duquel nous n'avons jamais notre mot à dire !)