Après la dominante libérale des années 1980 jusqu'au milieu des années 1990, les électeurs européens ont constaté une intensification "de la libre concurrence" provoquant l'extension de la pauvreté, des inégalités, du chômage de longue durée, de la précarité, de la souffrance au travail...
Aussi, ils ont fini par chasser du pouvoir la droite néolibérale, la remplaçant, en France par Lionel Jospin (1997), en Grande-Bretagne par Tony Blair (1997), en Allemagne par Gerhard Schröder (1998).
Mais pas d'alternance politique réelle !!
Au contraire, la gauche "moderne" adopte en partie la politique néolibérale : baisse des impôts sur les hauts revenus et sur le capital, privatisations, flexibilité (autant dire, précarité) du travail... etc.
Au prétexte de leur impuissance... (!)
En 2004-2005, même trahison des électeurs et même abdication !
Aux élections européennes de juin 2004, le programme du PS français promet une dizaine d'amendements pour corriger le Traité constitutionnel européen. Il gagne les élections.
Un mois plus tard, son premier secrétaire part en campagne pour le Traité constitutionnel... in-chan-gé (!). A sa suite, une majorité du PS fait campagne pour le "oui". Il se nomme François Hollande...
Les Français votent "non".
Quand, en 2008, Sarkozy trahit le vote du peuple en organisant l'acceptation parlementaire d'un Traité pratiquement identique, quel est le socialiste qui, dans un grand numéro de faux-cul, vient nous expliquer que le PS ne peut que s'abstenir ? Jean-Marc Ayrault...
On n'est pas foutus... !