La grande trouille face au peuple ou l'empêchement de gouverner entre-soi !
En régime d'assemblée, le référendum est, par définition, un instrument de la limitation de la puissance des assemblées. Il suscite des comportements du corps électoral beaucoup moins contrôlables que ceux auxquels donnent lieu les élections générales.
Rapporté à la France présidentielle d'aujourd'hui, c'est encore pire ! Bobards-Man espère encore entortiller le voteur dans la campagne présidentielle avec le vote utile et les promesses distillées. Moyennant quoi, réélu, le voilà les mains libres...
C'est pourquoi il est vert.
Après avoir acquiescé à toutes les décisions de Merkel (et de son parlement), la marquant "à la culotte" (si j'ose dire...) pour paraître co-décideur, voilà-t-y pas que Papandréou veut demander son avis au peuple grec à propos de l'accord concocté jusqu'alors sans son avis... (!)
Vert, je vous dis !!
Quand à l'accusation portée contre le référendum, qu'un vote signifie la destruction de ce qui existe, sans remplacement, cela dépend grandement de la question posée donc du pouvoir d'anticipation des initiateurs !
Le référendum pousse à tout mettre sur la table. Et à expliquer. Expliquer. Expliquer.
Il y a plus malsain !