C'est dans la perspective des élections européennes - autant dire notre devenir - que l'on voit à quel point l'extrême-droite est vaine... Incapables de s'entendre d'un pays à l'autre, ces mouvements ne portent aucun avenir : tous en restent à une position de refus, isolés, "franco-centrés" pour nos tenants de la fille à son père.
A l'inverse, la gauche de la gauche européenne présente un candidat unique à l'élection du président de la Commission européenne, Alexis Tsipras. Lequel, dans son pays, la Grèce, est à la tête d'un parti (Syriza) qui recueille plus du quart des suffrages (26 % en juin 2012). Il prône un possible rapprochement avec les sociaux démocrates européens qui, avec la candidature de Martin Schulz, se disent prêts à infléchir la politique ultra-libérale de la Commission européenne sous Barroso.
"Cette Commission européenne a beaucoup de pouvoir, si on peut changer sa couleur politique, on peut changer beaucoup de choses en Europe."
Malgré cela, les élections européennes seraient sans enjeu... ?!?
Réveillez-les, ces citoyens intoxiqués par la propagande des nantis, des possédants et autres pourvus qui ne souhaitent qu'une seule chose :
le statu quo. (Infernal...).