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29 mars 2011 2 29 /03 /mars /2011 14:18

2671447050_1985aef200.jpg   La tempête de 1999 a provoqué le passage de l'eau de la Gironde au-dessus de la digue de protection de la centrale nucléaire du Blayais. Un vent violent a amplifié la marée qui pourtant n'avait pas un fort coefficient !

 

   A 8h23, le 28 décembre 1999, l'inondation a mis hors d'usage des installations de sauvegarde : le circuit d'injection de sécurité et le circuit d'aspersion de l'enceinte qui permet de faire baisser la température à l'intérieur du bâtiment réacteur en cas d'accident...

   La moitié des pompes du circuit SEC (eau brute de sauvegarde) est noyée sous 1 mètre 50 d'eau (!)

   Si toutes l'avaient été... le coeur risquait de fondre et de fissurer la fameuse enceinte de confinement !!

   Voir ce qui se passe à Fukushima...

 

   L'autorité de sûreté nucléaire a avoué, à l'époque, un défaut de conception. "Incident vraiment sérieux." En vérité, bien plus que ça ! On le voit aujourd'hui à la lumière de l'accident majeur de Fukushima.

 

   La centrale nucléaire du Blayais se trouve à 45 kilomètres de Bordeaux... Pourquoi le choix d'un tel site ? Parce qu'une centrale "les pieds dans l'eau" permet d'économiser (économiser, vous avez bien lu !) la construction de tours de refroidissement, deux en l'occurence.

   Ce qu'on nous cache perpétuellement, c'est que renforcer la sécurité coûte extrêmement cher. Très fâcheux pour une électricité d'origine nucléaire soi-disant "bon marché".

 

   A la suite de cet accident, un universitaire déclarait :

   "Le discours d'EDF en matière de fiabilité repose sur des calculs de probabilité. Or, la probabilité prend en compte ce qui est connu à un moment donné. Et l'imprévu majuscule ? C'est une façon de penser qu'il faut combattre quand le sinistre peut être irréversible !"

 

   Bonjour à vous, cobayes humains mes frères...

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