On ne fait rien de propre dans l'urgence, l'épée dans les reins.
Et c'est dans l'urgence que nos Zélites, contraintes et forcées, ont dû s'accorder... "Rassurer les marchés" bégaient-elles...
En fait : "Viva le modèle libéral !". Ce plan maintient la dépendance des Etats par rapport aux marchés financiers. "Viva le néocapitalisme triomphant !" et "Viva les actionnaires !". Z'avez vu le sourire de la Bourse... ?
Rien n'a été décidé de fondamental :
- pas de budget européen !
- pas de fiscalité européenne !
Voilà ce qui aurait été un gage de solidarité.
Au lieu de ça, on laisse faire les spéculateurs.
Où est passé le tandem Sarkozy-Merkel (ou Merkel-Sarkozy, comme il vous plaira) quand il babillait :
"Il faut interdire la spéculation sur les dettes publiques en taxant les transactions financières" (oui, oui !)
Résultat : rigueur et austérité pour tous !!! ( après la Grèce, la Roumanie poussée par le FMI d'un certain Strauss-Khan : - 10 % de fonctionnaires, leurs salaires diminués de 25 % et les retraites amputées de 15 %, elle est pas belle la vie ???)
Va falloir se procurer des fourches... elles remplaceront l'épée.
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