La rumeur court les rédactions, elle a tétanisé une partie de l'exécutif.
"Il y a fort à parier que, dans de nombreuses rédactions, le travail sur le parcours de la dite rumeur a été fait" écrit Demorand. Un jour après la faute de son journal. Oui et alors ?
Sur Twitter le nom de la personnalité se répand sous des formes allusives, parodiques, détournées. En quoi cela justifie-t-il de le publier ?
Ce nom, cité par tous les milieux politique et médiatique... "Est-ce un fait politique majeur ?" feint de s'interroger Demorand...
Et le nom de Fabius est balancé par le "Libération" du lundi 8 avril 2013 !!
Sous la forme (accrochez-vous !) : "Le cauchemar continue, Laurent Fabius dément détenir un compte en Suisse."
En page 2 : (démenti) contrairement à une piste explorée par "Médiapart" (!)
Parler de démenti après les dénégations à répétition de Cahuzac !!!
"Une possible affaire Fabius"...
C'est assassin.
Beaumarchais, avec nous ! " « La calomnie, Monsieur, vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j’ai vu les plus honnêtes gens près d’en être accablés. Croyez qu’il n’y a pas de plate méchanceté, pas d’horreurs, pas de conte absurde qu’on ne fasse adopter aux oisifs d’une grande ville en s’y prenant bien : et nous avons ici des gens d’une adresse !... D’abord un léger bruit, rasant le sol comme hirondelle avant l’orage, pianissimo murmure et file, et sème en courant le trait empoisonné. Telle bouche le recueille, et piano, piano, vous le glisse en l’oreille adroitement. Le mal est fait ; il germe, il rampe, il chemine et rinforzando de bouche en bouche il va le diable ; puis tout à coup, ne sais comme, vous voyez calomnie se dresser, siffler, s’enfler, grandir à vue d’œil. Elle s’élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au ciel, un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription. Qui diable y résisterait ? »
Ca ne doit pas être la culture de "Libération"...
En matière de nom, on peut toujours se rappeler celui du journaliste responsable de l'infâmie : Sylvain Bourmeau.
J.Thibault, auteur "Ô AUDIMAT...", de l'ironie au satirique.