Le blog de Pamphile

   A la différence des Français, les Allemands sont effarés à l'évocation des dangers du nucléaire et ils nous font honte quand ils se mobilisent pour s'y opposer.

   Voilà une histoire qui leur donne raison.

   Connaissez-vous "l'excursion critique" ? Rien à voir avec les canaux de Venise ou le Paris-by-night !

   C'est un relâchement de vapeur formidablement radioactive qui franchit l'enceinte de confinement d'une centrale nucléaire...

   Eh bien, ce risque, "ils" le prennent délibérément. En inventant un mode de pilotage lié à un objectif de rentabilité éconmique : de sorte que la puissance de l'EPR soit adaptée à la demande électrique fluctuante. Et donc dans le but de trouver une (éventuelle) justification économique !

   Ce n'est plus avec nos nerfs que l'on joue ! Mais avec notre vie !

   A croire qu'"ils" n'ont pas d'enfants...

Voir documents confidentiels sur :

                     http://www.sortirdunucleaire.org

   Dans ma rue, je me demande s'il n'y a pas une majorité de voisins qui croient encore que Sarkozy, dans sa boulimie de réformes, est conduit par l'intérêt général. Si, si ! C'est le cas de Fabien, mon voisin de palier, qui comprend la précipitation du pouvoir au sujet de la réforme des retraites. "Il y a urgence" qu'il répète. Bêtement.

   Pardi, c'est ce que rabâchent les tâcherons de la com' de l'Elysée. "L'heure est grave !" ressassent-ils.

   Pensez-donc ! C'est leur Kaporal-chef qui a fixé le calendrier. Au nom de l'intérêt commun ? Vous galégez :  pour l'intérêt électoral du seul Autocrate. Uniquement. Pour que rien ne perturbe, en 2011, sa présidence du G 20 d'où il pourra fanfaronner à plein tubes.

   L'intérêt général ? Et puis quoi encore... ?

   Si déficit de la caisse des Retraites il y a, c'est que le chômage s'est aggravé.

   Si le chômage est pire qu'avant 2008, c'est qu'il y a "crise".

   S'il y a "crise", c'est du fait des banquiers profitant de règles laxistes... Et c'est le lampiste qui devrait payer ???!!!

   C'est ce que projette le tandem Sarkozy-Fillon, têtes du gouvernement le plus réactionnaire depuis Vichy, en développant sa propagande. "Projet dévoilé d'endormir le peuple" écrirait MARAT.

   Or, en 1982, les dividendes versés aux actionnaires représentaient 3,2 % du PIB. Aujourd'hui, ils s'élèvent à 8,5 % de ce même PIB !! Une différence de 5,3 points.

   Alors que des économistes estiment qu'il faudrait 6 points de PIB pour rétablir les droits déglingués par les réformes de 1993 (Balladur) et 2003 (Fillon) de façon à assurer un taux de remplacement de 75 % du salaire. Le compte y est !

   Si jamais le mouvement social ne parvient pas à mobiliser... la saloperie néolibérale nous embarque dans des inégalités aggravées jusqu'à une nouvelle "crise" maous.

   C'est bien pourquoi il faut refuser l'augmentation du temps de travail à la sauce Sarkozy-Fillon-le COR. (Au passage, signalons que le président de ce COR est un ancien président du CNPF, devenu MEDEF : leur monde est petit...).

   Exiger une ponction des profits non réinvestis (on retrouve les dividendes !)

   Réclamer une répartition des revenus plus favorable à la masse salariale (comme en 1982) : bénéfique à l'emploi et aux retraites.

source : "Politis"

à voir : http://www.exigences-citoyennes-retraites.net