C'est le ras-le-bol dans la plupart des grandes villes espagnoles !
Malgré l'interdiction de manifester à 24 heures des municipales, "les indignés" bravent le pouvoir. C'est une révolte spontanée qui monte en puissance.
Les sondeurs promettent au Parti Socialiste espagnol une raclée aux élections municipales et régionales.
"L'alternance ? crie celui-là, voter à droite parce que la gauche n'a pas su résister aux marchés n'a aucun sens !"
Cette chercheuse, en perpétuel contrat précaire, réclame un fonctionnement de la vie publique beaucoup plus participatif.
"On est là pour réfléchir, débattre et appeler les gens à utiliser leur bulletin de vote de la manière la plus efficace" avance un autre manifestant.
Un professeur se rappelle sa jeunesse anti-franquiste; il accompagne sa fille de 15 ans et clame qu'il ne s'est pas battu pour la démocratie pour finir esclave de ces maudits marchés que personne n'a jamais élus...
Le plan de rigueur du gouvernement "socialiste" indigne ces citoyens et les a poussés dans la rue.
Sur la "Puerta del Sol", l'énorme campement s'organise en mouvement auto-géré : nettoyage, poubelles et aussi garderie, cantine. On fait appel au civisme pour éviter tout débordement.
Chez les politiques, de droite comme "de gauche", on s'inquiète des conséquences de la mobilisation... spontanée. (!)
"Elle va vivre au-delà des élections" promet une jeune chômeuse.
Une assemblée doit se réunir pour décider des suites...
Tunis, Le Caire, Madrid...
A quand Paris ??
(voir : www.lejdd.fr)
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