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5 mars 2009 4 05 /03 /mars /2009 16:08
   Il y aurait plus de 230 nouveaux réacteurs projetés pour les vingt prochaines années. Excusez du peu !
   Sarkosy (cosy, vous croyez ?) le kaporal élyséen, en se faisant petit vendeur de réacteurs à eau pressurisée, est tout à fait "dans le vent".
   C'est qu'il semblerait que la résistance au nucléaire des opinions publiques est en passe de se dissoudre dans l'excès de CO2 !! Aujourd'hui, entre les "pro" et les "anti", nous en serions à 50 - 50. A l'exception notable de l'Espagne où les pro-nucléaires sont évalués à seulement 24 % de la population ; imitée dans son opposition par le Portugal, la Grèce et l'Irlande. Ce qui tendrait à prouver que les efforts de propagande du lobby nucléaire portent leurs fruits (empoisonnés !)
   Les écolos s'inquiètent. A propos des accidents possibles, des déchets à moyenne et longue toxicité, et aussi à propos de l'eau. Ah oui, l'eau ! Car on nous a caché que lors de la canicule de 2006 en Europe, de nombreuses centrales nucléaires ont dû être arrêtées en raison de la pénurie d'eau ! Même contrariété aux USA, dans le sud-est du pays, à cause de l'assèchement des lacs et rivières qui fournissent l'eau de refroidissement ("en quantités astronomiques" précise Associated Press). Ce serait-y pour cela qu'on a rapproché les centrales de la mer ? seulement, sur les côtes de l'Inde, elles ont été construites sans prendre en compte le risque de tsunami...
   "Pas grave !" s'exclament les-ceux-qui-savent. Et d'ailleurs, devant le risque de catastrophes climatiques, à en croire le kaporal-VRP, les centrales nucléaires sont devenues, pour un peu, des centrales "écologiques" ! Quand bien même, à ce jour, la filière ne sait pas quoi faire de ses déchets ultra-toxiques.... Alors que, le nombre grandissant de nouvelles centrales augmente les probabilités d'accident nucléaire, et favorise le trafic de matériaux radioactifs... N'ayez pas la chair de poule, bien qu'on se vautre dans le périlleux.
   Savez-vous ce qui a "justifié" la construction de la centrale de Nogent, en amont de Paris ? C'est que les vents dominants sont ou bien nord-nord-ouest, ou bien ouest-sud-ouest ; de ce fait, en cas d'accident nucléaire, Paris serait épargné. Merci pour les populations hors Paris... Sans compter que la direction des vents dominants n'est pas certifiée par contrat devant notaire. On se roule dans l'hasardeux.
   Décidément, l'homme politique n'est jamais inoffensif. Avec le kaporal, on nage même dans le redoutable. Et youpi !!
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3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 16:07
   Rude journée à Penly en Seine Maritime. A l'annonce du projet de construction du deuxième EPR sur le domaine municipal.
   "L'EPR ? disent les habitants, ça va donner une bouffée d'oxygène à notre région". Une bouffée d'oxygène ? Vous êtes sûrs ? Vous êtes sûrs et certains que le terme est parfaitement approprié ? Vous pensez honnêtement être bien informés ? On s'demande...
   Quand on sait que les fuites charmantes du nucléaire sont plutôt constituées de choses radioactives : un peu d'uranium, ou encore un soupçon de plutonium, et puis une floppée de dérivés tels le césium, le strontium... et ce tritium qui a la particularité épatante de traverser les parois des fûts de confinement... Hé, pas banal. Un peu comme la bouffée d'oxygène !
   Si ça se trouve, vous avez trop écouté le pouvoir prêcher la bonne parole, le message officiel, vantant le rendement de l'EPR, remède universel. Avec autant d'électricité, même nos vélos d'appartement auront des moteurs électriques.(?)
   Dans leur souci de propagande pour l'EPR, le kaporal élyséen, AREVA (cette société privée issue de l'établissement public COGEMA) et EDF ont complètement oublié un certain nombre de précisions ; ça leur est sorti de la tête, tout bonnement, comme l'hélium d'un ballon d'enfant. Pfff...
   Par exemple que l'EPR, présenté comme une possibilité nouvelle, est une conception vieille de dix ans. Hé oui !
   Aussi que l'investissement nécessaire est monumental. Prenez le premier EPR en constrution à Flamanville : ils en sont à 4 milliards d'euros, déjà en dépassement de 20 %. L'EPR finlandais accusait l'année dernière deux ans de retard et, pas coûteux avec ça ! 50 % de surcoût, soit 5,5 milliards au lieu de 3. Pour le coup, l'opérateur électrique finlandais réclame à AREVA juste 2,4 milliards d'euros en dédommagement. Y'a d'la joie !
   Il paraît que les détracteurs d'éoliennnes les accusent de saccager les paysages. Avec l'EPR, les futurs lignes à très haute tension vont nécessiter de gigantesques pylônes et des faisceaux de fils zébrant le ciel... sûrement qu'ils trouveront ceux-ci plus joulis... !
   Oubliée encore dans le discours, ou passée sous silence, omise comme l'on dit élégamment, la dangerosité du processus (ou alors, c'est que les décideurs parlent dans leur barbe, il y a des gens comme ça !). Selon Greenpeace, l'EPR va produire des déchets 7 fois plus dangereux que tout autre réacteur ; notez qu'ils seront moins nombreux mais... d'un type nouveau ! Si bien que leur retraitement entraîne d'autres déchets pour lesquels aucune solution à long terme n'existe pour l'instant. Remarquez, dans le nucléaire, ils ont toujours pris ces risques là ! C'est, paraît-il, une loi de la civilisation technicienne : "Ce qui peut être fait, le sera". On verra bien après...
   Nos élites ont connu un autre trou de mémoire : cette étude officielle qui, en 2000, concluait qu'il n'y avait aucun besoin de nouvelle centrale (nucléaire) en France jusqu'en 2020. Les citoyens auraient pu espérer... Autant rêver de s'établir coiffeur chez les Sikhs.
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26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 17:37
   Il était une fois une nation dite développée qui avait investi dans le nucléaire civil, et lui seul ! Elle réalisa un type de réacteurs à eau lourde et uranium naturel. Cette nation s'appelle le Canada et, encore une fois, ses travaux se firent sans aucunement penser au militaire. Certains experts s'accordaient à déclarer cette filière la plus sûre et la plus performante. Et puis, en 1963, l'Inde achète un réacteur au Canada. Elle en récupère le plutonium et, onze ans plus tard, fait exploser sa bombe !! Au grand dam et à la colère noire des Canadiens...
   Cette petite histoire, particulièrement instructive (que quelques uns parmi d'autres chercheraient à oublier ?), devrait être racontée le soir à nos gouvernants avant qu'ils ne s'endorment. Singulièrement, au petit monsieur qui court tout le temps, partout, notamment à l'étranger, en espérant vendre "nos" centrales nucléaires. Il faut le lui dire ! Que l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire est un leurre. Qu'il est très difficile d'en séparer les aspects civils et militaires. Que la vente de centrales nucléaires dans le monde fait surgir de graves questions sur la dissémination des armes atomiques ! Qu'il faut voir plus loin que le bout de son nez ! Et que le fond de sa cassette, quand bien même elle serait raplapla !
   Au lieu de ça, le kaporal élyséen dissémine !! Tout comme les déchets nucléaires à venir qui prolifèreront à l'occasion dans la nappe phréatique. On croirait "La Semeuse", cette allégorie pour pièces de un franc, éparpillant allègrement le tritium et autres saloperies du même tonneau (à confinement... ?)
   Vous lisez "Politis" quelquefois ? Judicieusement, ce journal rappelait "qu'en France, le nucléaire ne représente que 17 % de l'énergie finale mise à notre disposition par les producteurs d'énergie (pour nos maisons, nos usines, nos administrations, nos trains et nos voitures). Même avec une relance très volontariste du nucléaire partout dans le monde, les économies de CO2 ne dépasseraient pas 10 % des émissions mondiales en 2030, si on laissait déraper les consommations mondiales comme on le fait aujourd'hui".
   Ben mon vieux, la douche ! Il va falloir arrêter la consommation de fraises en plein mois de février ? Cesser les balades en bagnole pour un oui, pour un non ? Stopper la pulsion folklorique devant l'étal des surfaces grandes ? Eteindre la lumière du couloir alors qu'on s'active dans le séjour ? Se laver systématiquement les mimines à l'eau froide ? ... etc, etc.
   La propagande télévisuelle n'y suffira pas. Les élus vont devoir s'employer, se répandre, argumenter. Le super-élu en premier. Contre l'opinion ou plutôt son laxisme... ?
   Pour cela, il faut du courage politique, du vrai !!
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24 février 2009 2 24 /02 /février /2009 17:05
   Dans le cas où l'on tiendrait à dire la vérité coûte que coûte, il faut déclarer bien haut que les Noirs sont arrivés sur l'île de la Guadeloupe en même temps que les premiers colons français. Oui, en 1635. Pas tout à fait dans des conditions semblables, il est vrai : les Blancs avec capitaux et outils, les Noirs avec chaînes aux chevilles...
   Mais alors, qu'en est-il des premiers occupants ? Eh bien, il semble que ce soient les Indiens Arawaks qui habitaient l'île et qu'ils ont été envahis puis chassés par d'autres Indiens, les Caraïbes. A leur tour, ces derniers n'ont pas eu de chance car Christophe Colomb trouve la "route des Indes" (SIC ! Oui, je sais, il est un peu facile de se moquer des hypothèses de l'époque...). Quoiqu'il en soit, c'est lui, Colomb, qui invente l'escale aux Canaries puis se laisse porter par les alisés jusqu'à... la Guadeloupe !
   Du coup, cela ouvre la route maritime aus navigateurs blancs et les Caraïbes seront victimes de heurts multiples avec les Espagnols, les Anglais, les Néerlandais et puis... les Français : car les navigateurs devaient "faire" de l'eau douce et se fournir en nourriture. Cette population caraïbe est profondément ébranlée par ces chocs répétés quand se produit, en 1635, la colonisation française ; elle témoigne de la volonté de la France de Richelieu de créer des bases économiques et navales aux Antilles ; et aussi de participer à la traite négrière à l'image des Anglais et des Néerlandais !! 
   Les capitaux proviennent des villes maritimes La Rochelle, Dieppe, Le Havre, Rouen, Honfleur (je n'irai plus à Honfleur !). Cela paie les voyages des engagés recrutés pour les travaux. Et l'on commence ainsi à produire le sucre. Tant et si bien que la progression des cultures s'effectue au détriment des indigènes, les Indiens, que la conquête repousse et finit par chasser de l'île ! (Vertudieu, dehors les autochtones...).
   Et, merveille de la colonisation, dès 1643 jusqu'à 1685, les engagés reçoivent une concession de terres à la fin de leur service ! Les Noirs, eux, gardent leurs chaînes. C'est sous l'administration de Colbert que s'officialisent l'esclavage et l'approvisionnement (charmante expression) en Africains. Dès 1664, sera favorisé le raffinage des sucres, pas en Guadeloupe, mais à Rouen, Bordeaux, La Rochelle (je n'irai plus jamais à La Rochelle !)
   Il faut attendre plus d'un siècle, en 1793, pour que les Commissaires de la Convention, sous la pression de l'insurrection générale à Saint-Domingue, proclament la liberté générale. Proclamation confirmée par le décret de 1794 de la Convention montagnarde.
   Puis, survient Bonaparte qui, fatalement, rétablit l'esclavage en 1802 ; les Guadeloupéens noirs se révoltent mais sont décimés et déportés en masse sur les côtes américaines.
   Presqu'un demi-siècle perdu avant que soit prise la décision du gouvernement provisoire français issu de la révolution de février 1848 : l'abolition de l'esclavage dans les colonies. C'est Victor Schoelcher qui signe le décret, faisant des esclaves de nouveaux citoyens. Il préconise l'assimilation des droits sociaux et politiques des populations antillaises à ceux de la population française.
   En somme, chaque progrès significatif est impulsé par... comment dire... oui : des révolutionnaires !
   A l'inverse, sous le second Empire, le régime colonial se montrera particulièrement répressif. Et les grandes usines sucrières se développeront parallèlement au mouvement de concentration des terres.
   Il reste que, comme le soulignait Jules Ferry, la politique coloniale de la France cherche à créer de nouveaux consommateurs. D'où, en réaction, la revendication d'une petite propriété vivrière opposée à la monoculture du sucre.
   Aujourd'hui, où est-il ce gouvernement novateur capable de prendre à bras le corps le problème des Antilles ? Que peuvent espérer les Guadeloupéens du kaporal élyséen, représentant autoproclamé de la droite "décomplexée", je vous le demande ?
   Leur sort est-il si éloigné du nôtre dans l'hexagone ? Même autocrate... même surdité...

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21 février 2009 6 21 /02 /février /2009 17:18
   Cette recommandation du locataire élyséen de partager en tiers égaux les bénéfices des entreprises a reçu un accueil un peu frais. "C'est comme parler de maillot de bain au milieu de la tempête de neige" ricane un journaliste des "Echos" entendu à la radio. Dans le cas présent, peut-on dire qu'il l'a habillé pour l'hiver (?)
   Mais, ôtez-moi d'un doute : ne serait-ce pas encore un écran de fumée, une façon comme une autre d'amuser la galerie, de refiler le bébé aux entreprises pour mieux s'innocenter ??
   - Oh ! où allez-vous chercher tout ça ? Vous voyez le mal partout...
   Ben, de la part d'un gouvernement, ce n'est pas s'engager beaucoup que de préconiser le partage du bénéfice des sociétés : un tiers pour l'investissement, un tiers pour l'actionnaire, un tiers pour le salarié. Cela a tout du conte en l'air. S'il veut peser un tant soit peu dans ce sens, le locataire sus-cité, c'est par l'impôt qu'il peut agir, et par l'impôt seulement. C'est le levier de la redistribution des revenus, non ? Et arrêter de rembourser, au nom du "bouclier fiscal", une partie de leurs impôts aux plus riches !! Quand même...
   Certes, c'est un peu plus difficile que de jouer au Président qui court au chevet du moindre marmot atteint d'érésypèle pour montrer à l'électeur qu'il est plein, mais plein, de compassion pour le commun des mortels... !
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19 février 2009 4 19 /02 /février /2009 15:43
   Hier soir, le sauveur suprême avait la figure de qui vient de marcher sur un scorpion.
   Il faut se mettre à sa place : devant la grogne montante, il faisait le dos rond, l'autruche et l'autiste tout à la fois, jouant le bon vieux pourrissement ("Ils vont se lasser, se fatiguer, se décourager à force de m'entendre répéter, réforme, garder le cap, réforme, garder le cap...etc")
   Et puis vlan ! grosse mobilisation le 29 février dernier. Contraint de sortir du bois (de l'Elysée ?), il vient devant les télévisions faire un long prêchi-prêcha en avançant des "pistes" puis donnant rendez-vous aux leaders syndicaux. "La balle est dans le camp des syndicats : bien joué !" s'écrie la presse. Sauf qu'hier soir, il nous a fait encore une fois le coup du fait accompli : "Je propose plusieurs éventualités et c'est Moi, et Moi seul, qui choisis celles que J'applique. Je vous accorde comme une faveur ces quelques mesures".
   On doit admettre qu'il a des circonstances atténuantes : il a dû échouer à l'examen du brevet de négociateur. Et, bien qu'il ait la Guadeloupe aux trousses, s'il a aussi raté ses études de géographie, il ne sait pas trop où se trouve l'île (je ne vois pas d'autre explication pour qu'il ne s'y soit pas précipité, fidèle à sa manie de bougeotte). Remarquons qu'il a lâché, hier soir, une petite phrase faisant allusion à cette île des Antilles. Après un mois de silence. Toujours l'espoir fou du pourrissement de la revendication ? Pour le coup, la dégradation n'est pas celle espérée. A qui la faute !?
   Pour revenir à son expression de visage altérée, hier soir, par l'effroi de la bête venimeuse. Il faut une fois de plus se mettre à sa place : être obligé de prendre des mesures (éparpillées, certes !) dans le droit fil de la relance par la consommation, ce qu'il refusait avec entêtement jusqu'alors, doit être excessivement douloureux. Cela entraîne une contorsion du vocabulaire, il faut dissimuler le mot "relance" sous les oreillers de l'endormissement espéré ; on parle d'aide aux plus fragilisés. Ah bon ? et la moitié de Français qui ne gagne pas assez pour payer l'impôt direct, ils ne sont pas "fragilisés" ? Non : ils sont oubliés (chut !!). Seule la classe moyenne dite inférieure est gagnante avec la remise de deux tiers provisionnels.
   S'il n'y avait pas eu la mobilisation du 29 février, que croyez-vous qu'il arrivât... ?
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17 février 2009 2 17 /02 /février /2009 17:21
   Il administre le pays "comme une ferme" qui doit rapporter toujours davantage.
   Il voit tout lui-même, estimant qu'un ministre risque toujours de songer à ses propres intérêts. Tout : le gouvernement intérieur, les finances, la politique extérieure, le militaire, tout. Car chaque partie concourt au même but, l'affermissement et la croissance de la puissance publique.
   "Un système ne peut émaner que d'une tête". Premier juge, premier financier, premier général, premier diplomate, il entend être ce gouvernant omniprésent, omnipotent, à l'attention duquel aucune affaire importante n'échappe.
   Cette omniprésence et cette omnipotence, il ne les justifie que par l'utilité toute positive que les hommes trouvent à être gouvernés, pour leur repos et leur conservation, par un de leurs semblables ; s'ils accordent la prééminence à celui-ci, ce n'est qu'en raison des services qu'ils attendent de lui.
   Mais, en toute bonne conscience, il refuse la logique de la théorie contractuelle. Il ferait beau voir que les gouvernés aient la hardiesse de prétendre lui demander compte de son administration !
   Despote ! quoi...

   Vous ne devinez pas de qui il s'agit... ?...  Perdu !!  ce portrait est celui de Frédéric II, roi de Prusse au milieu du XVIII° siècle...
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13 février 2009 5 13 /02 /février /2009 17:05
   Dans le fabuleux monde financier actuel, nous avons découvert ces immortels traders qui, pour toucher toujours plus de primes ont inventé des produits financiers de plus en plus complexes. Toujours le court terme de la cupidité. Toujours ces nez trop courts en quelque sorte, une carence d'appendice nasal qui affecte fortement leur vision.
   Calcul égoïste de spéculateur méprisant les risques à moyen ou long terme. Leurs revenus de traders ont explosé et, ma foi, les banques elles-mêmes ont vu leurs profits monter en flèche. C'est surprenant...
   Et aujourd'hui, tout le monde trinque à cause de ces rapaces. Bien entendu, surtout les plus pauvres. A la vôtre, les purotins ! Et la vie continue, pendant que le cupide, imperturbable, en met à l'ombre. Ca amasse et ça empile. Jusqu'à la prochaine turpitude ?
   Ecoutez ce lascar du milieu bancaire qui déclare à qui veut l'entendre : "Les nouvelles réglementation à venir ? Le risque, c'est qu'on aille trop loin et que l'on décourage les banques et les institutions financières d'investir dans les activités innovantes qui drainent la croissance". Mais, on en sort à peine ! Vous avez vu le résultat ? Vous les avez vues les "innovations"... qu'on nomme maintenant produits "toxiques", "pourris" et plus encore.
   Ils sont parfaitement capables de recommencer les mêmes errements. Avec entrain. Toujours prêts ! L'appât du gain, vous dis-je... L'appât du gain du sieur Kerviel, privé de "salle de marché", qui s'avoue en état de manque... (?)
   Seule la crise pourrait les désintoxiquer ?
   Ne comptez pas sur le kaporal-chef, en tout cas !
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12 février 2009 4 12 /02 /février /2009 16:25
   "Oh, oh, oh... équité - é - é" chante l'Elyséen.
   Un grand copain de notre kaporal-Président, "fils de" évidemment, touche - si l'on en croit "Capital" - entre son salaire de PDG et ses dividendes et jetons de présence, pas moins de 15 262 000 euros annuellement. Ce qui lui assure un revenu mensuel de 1 272 000 euros (!!)

   [ L'oeil de Fabien, soudain, semble briller de convoitise.]

   Or, selon la logique du kaporal, il serait "inéquitable" de l'imposer pour plus de la moitié de ses revenus. Ce qui revient à dire qu'il est vital de lui laisser pour vivre 636 000 euros chaque mois. Ah mais ! Affirmer une ineptie pareille... c'est aussi efficace que le floutage des visages à la télé.

   [Là, Fabien, sans doute assailli par le doute, nous gratifie d'une moue... un rien amère.]

   Qu'en pensent les 80 % de Français qui gagnent moins de 2 000 euros nets chaque mois ? Ce n'est jamais qu'environ 300 fois moins que le "fils de"... (mais c'est à cela que servent les carnets d'adresses bien fournis, voyons !)

   [A cet instant, le regard de Fabien se teinte d'une franche hostilité.]

   Qui donc parlait d'écart maximum de 1 à 20 ? Pas le kaporal, c'est chose sûre ! pourtant, puisqu'il s'agit de se situer dans une relative équité... (les mots ont une signification qui a la vie dure, non? quand bien même "on" les torture.)

   Qué misère... Impudence de nantis... de rupins... de ventrus !
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10 février 2009 2 10 /02 /février /2009 14:55
   Oui, comment en est-on arrivé là : élire un homme politique pareil ?
   Quelques uns parmi d'autres s'étonnent de cette pratique du pouvoir : faire semblant... faire semblant d'écouter, faire semblant de discuter, de négocier (oh, le gros mot !), faire semblant d'être près de monsieur tout le monde... (et tout le reste !). Mais enfin, cette pratique du pouvoir était parfaitement prévisible.
   L'attitude du monsieur en Ministre de l'intérieur : "Sécurité ! sécurité !" dans un pays qui a le troisième plus bas de taux d'homicide au monde (0,9 pour 100 000 habitants) !
   L'attitude du monsieur candidat à la présidentielle : pratiquant le racolage des voix lepéniste avec le plus grand cynisme...
   La nature même de monsieur : nerveux, cassant, narcissique, autoritaire.
   Tout cela n'est pas nouveau ! Jusqu'à cette façon de courir partout, de se mettre en avant sans arrêt, de pleurnicher avec ostentation sur les victimes. Yasmina Reza a écrit : "La seule différence entre la réussite et l'échec, c'est le mouvement. Un truc qui marche, ça crée de l'agitation". C'est donc un truc ? Une rouerie d'hypocrite, c'est ça ??
   Me revient à l'esprit sa déclaration, imprimée noir sur blanc, dans sa profession de foi du deuxième tour : "La France ne peut pas continuer à en faire toujours plus pour ceux qui fraudent, abusent, ne veulent pas travailler...". Qu'est-ce que cette fable ? Où a-t-il vu ça ? C'est de l'ordre du fantasme... Tout comme la montée du crime en France.
   A ceci près que c'est une technique éprouvée depuis Reagan (en... 1980 !). Vive les américains, surtout les néo-conservateurs, pas vrai ?
   Ceci ne se découvre pas en lisant les "gratuits" dont nos contemporains raffolent... parce qu'ils sont gratuits ! Ignorent-ils la pression des publicitaires sur le contenu des journaux ? Alors, quand la publicité constitue leur unique recette... Seulement, comment faire boire des ânes qui n'ont pas soif ?
   Certains avancent : en entravant la diffusion de ces "gratuits" en leur facturant le ramassage de leurs numéros jetés dans les rues. Et revenir à l'ordonnance de 1944 traitant de la presse : interdiction aux patrons de presse d'être patron ailleurs ; d'être patron de plus d'un titre ; interdiction de la publicité rédactionnelle. Enfin, libérer la télé du service public de la tutelle du pouvoir (tout le contraire de ce que décide le kaporal !)
   Mais cela ne résoudra pas le manque de curiosité d'une partie des électeurs.
   En dernière analyse, est en cause le caractère pernicieux de la présidentielle. Pierre Mendès-France déclarait : " La système par son caractère simpliste et élémentaire, par la démagogie qu'il favorise [.....] tout cela ne peut aboutir qu'à un résultat dominé par le simplisme et la démagogie". Nous venons d'en avoir une parfaite démonstration !!
   Les voteurs s'imaginent choisir leur Président. Quelle blague... Ils choisissent parmi un éventail qu'on veut bien leur soumettre ! Ils ne sont pas plus maître des candidatures qu'ils ne l'étaient lorsque les élus - par ces mêmes voteurs - choisissaient un Président en leur sein.
   Comment se débarrasser de cette élection catastrophique ?
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