Ces néfastes-là nous ont fait le coup de la politique du fait accompli : "sur lequel il n'y a plus à revenir" (!)
En dehors de toute concertation, sur le mode autoritaire gaulliste, voilà notre pays peu à peu couvert de centrales atomiques (qu'on nomme "nucléaires" pour éviter le souvenir fâcheux de la bombe !). C'est que la démocratie gêne nos Zélites, on avait par ailleurs pu le constater avec leur tentative d'imposer les urnes électroniques... Autre sujet.
Alors, en France, on nous a imposé le chauffage électrique dans les constructions neuves pour tenter de faire baisser les coûts.
Fiasco total !
Qui ne connaît pas une de ses relations qui ait abandonné son chauffage électrique ruineux pour un autre mode plus économique ?
Mais nos 58 centrales sont là, et bien là !
De sorte qu'en France, il faudra au moins 20 ans pour sortir du nucléaire ! Surréaliste. Qui peut être assuré de gouverner 20 ans d'affilée dans une démocratie ?!
Voyez, en Allemagne, le double revirement de Merkel : d'abord sur la ligne de Schroeder (l'abandon) puis, au contraire, prônant la relance, enfin retour à l'abandon. Ceci pour raisons électoralistes.
Serait-ce la planche de salut ?
Il est vrai qu'après Fukushima, les japonais rejettent l'énergie nucléaire. Mais, le temps faisant son oeuvre... C'est tout de même dans le pays qui a subi les bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki qu'ont été construites toutes ces centrales nucléaires ! (et, de plus, sur une faille sismique SVP !)
Les nucléocrates nous ont bien menés dans une impasse.
Enfin, citoyens ! De combien d'énergie le monde a-t-il besoin ? On sait que la moitié de l'énergie produite est perdue et qu'une bonne partie de l'autre moitié est gaspillée !! Il faudrait commencer à répéter cela à l'opinion publique.
Et si l'on revenait à la "chasse au gaspi" ? On n'entend plus Sarkozy...
Avant de se trouver, en France, face à un nouveau Fukushima !