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2 juin 2011 4 02 /06 /juin /2011 16:33

457479396_d326dc1e3a.jpg   Ces néfastes-là nous ont fait le coup de la politique du fait accompli : "sur lequel il n'y a plus à revenir" (!)

   En dehors de toute concertation, sur le mode autoritaire gaulliste, voilà notre pays peu à peu couvert de centrales atomiques (qu'on nomme "nucléaires" pour éviter le souvenir fâcheux de la bombe !). C'est que la démocratie gêne nos Zélites, on avait par ailleurs pu le constater avec leur tentative d'imposer les urnes électroniques... Autre sujet.

 

   Alors, en France, on nous a imposé le chauffage électrique dans les constructions neuves pour tenter de faire baisser les coûts.

   Fiasco total !

   Qui ne connaît pas une de ses relations qui ait abandonné son chauffage électrique ruineux pour un autre mode plus économique ?

   Mais nos 58 centrales sont là, et bien là !

 

   De sorte qu'en France, il faudra au moins 20 ans pour sortir du nucléaire ! Surréaliste. Qui peut être assuré de gouverner 20 ans d'affilée dans une démocratie ?!

   Voyez, en Allemagne, le double revirement de Merkel : d'abord sur la ligne de Schroeder (l'abandon) puis, au contraire, prônant la relance, enfin retour à l'abandon. Ceci pour raisons électoralistes.

   Serait-ce la planche de salut ?

 

   Il est vrai qu'après Fukushima, les japonais rejettent l'énergie nucléaire. Mais, le temps faisant son oeuvre... C'est tout de même dans le pays qui a subi les bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki qu'ont été construites toutes ces centrales nucléaires ! (et, de plus, sur une faille sismique SVP !)

 

   Les nucléocrates nous ont bien menés dans une impasse.

 

   Enfin, citoyens ! De combien d'énergie le monde a-t-il besoin ? On sait que la moitié de l'énergie produite est perdue et qu'une bonne partie de l'autre moitié est gaspillée !! Il faudrait commencer à répéter cela à l'opinion publique.

   Et si l'on revenait à la "chasse au gaspi" ? On n'entend plus Sarkozy...

 

   Avant de se trouver, en France, face à un nouveau Fukushima !

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 15:45

5105053794_9f1e22dfc3.jpg   A Fukushima, l'ampleur de la radioactivité relâchée dans la nature a été minorée systématiquement (on s'en doutait juste un peu !). Un groupe de scientifiques a observé que les chiffres officiels différaient régulièrement des mesures indépendantes (!) 

   Une contamination de la chaîne alimentaire (excusez du peu...) est désormais constatée jusque dans un rayon de 300 kilomètres autour de la centrale (contre 100 kilomètres auparavant) et de nouvelles évacuations ont été commandées.

   Combien d'habitants contaminés ?

   Tant de surfaces condamnées pour, au bas mot, deux siècles (encore merci au cesium 137 !) 

 

   Le cahier 29 de l'association d'experts indépendants "Global Chance" s'intitule : "Nucléaire : le déclin de l'empire français".

   Et c'était avant Fukushima !!

   En 110 pages, le mythe d'une reprise durable du nucléaire dans le monde est dézinguée. A coup d'analyses climatiques, économiques, énergétiques, industrielles, imperturbables, sur l'impasse de l'atome civil national; ces études sortent renforcées de la catastrophe japonaise du nom de Fukushima.

 

[voir : www.global-chance.org]

 

 

   Par ailleurs, un article de "Science et Vie" datant de mai 2011 : "Fukushima, quelles leçons pour la France ?" nous persuade que le contrôle d'une catastrophe nucléaire est besogne impossible !

 

   Malheureux Japonais !

 

   Et nous ? Et nous ???

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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 15:22

5623417459_bf3f1d5f28.jpg   D'abord, favoriser la sobriété énergétique, aider à la relocalisation des activités, procéder à une valorisation du territoire et des ressources locales. Et cela en impliquant les habitants.

   Ensuite, on peut demander son adhésion au réseau des villes lentes. Cette idée de cittàslow a été lancée en 1999 en Italie; aujurd'hui elle regroupe environ 130 villes dans 19 pays. Segonzac (2200 habitants) en Charente a été la première commune française acceptée.

 

   A Grigny (Rhône) pour le maire (Parti de Gauche, ex PCF) le principe de la politique municipale, c'est la démocratie participative. La municipalité a créé le "budget participatif" (environ 1 million d'euros annuels). La ville demande aux associations de présenter des projets à l'assemblée comprenant les conseils de quartier, les associations et la Conseil municipal. Le choix est fait démocratiquement.

   Pour ne pas augmenter les impôts, la municipalité cherche dans quel domaine faire des économies; par exemple, en limitant l'éclairage public : les lampadaires pourraient être éteints de 22 heures à 6 heures. Une expérimentation est en cours.

   En attendant de réinstaller des agriculteurs sur la commune où existent des dizaines d'hectares en friche (principe de la production locale), le Conseil municipal crée de nouveaux jardins ouvriers et familiaux; le terrain est prêté à condition pour les bénéficiaires de pratiquer la culture bio.

   Les OGM sont interdits - des champs au restaurant municipal - depuis 2003... malgré le préfet !

   Avec des associations écologiques, la ville plante sur ses plate-bandes, talus et autres ronds-points des "semis désobéissants" (variétés locales de fleurs, légumes, céréales, ou arbres sous l'emprise des semenciers).

   En conséquence de quoi, la commune demande son adhésion au réseau des villes lentes.

 

   De même, il y a la ville de Mûrs-Erigné (Maine-et-Loire) qui prône les économies d'énergie, qui a par ailleurs renoncé aux désherbants chimiques (elle a signé la charte des villes sans pesticides). Son maire (PS tendance écolo) a introduit dans les règles d'attribution des HLM la prise en compte de la proximité entre lieu de travail et résidence, réduisant ainsi les déplacements en voiture.

   L'installation de 350 mètres carrés de panneaux photovoltaïques sur le toit de l'école sera amortie dans deux ans et demi. L'électricité sera alors gratuite !

   Un comité de citoyens à poussé à la récupération d'"ânes de réforme" qui broutent et donc entretiennent les 2 hectares de prairie communale et aussi les espaces verts.

 

   La démocratie participative fonctionne.

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30 mai 2011 1 30 /05 /mai /2011 16:39

5766326286_e22761d66f.jpg   - "Non, ils ne rejettent pas la démocratie. Ils veulent que la souveraineté émane du peuple et non des marchés et des banquiers."

   - "Il ne faut pas s'imaginer que le mouvement s'est terminé avec les élections du 22 mai. En effet, la démocratie ne consiste pas seulement à voter, puis à se taire. Mai 2011 continuera."

   Des réflexions de journalistes témoins.

 

   Les "sans-toit, sans-boulot, sans-retraite et sans peur" éprouvent une défiance envers les institutions, un dégoût du libéralisme, des banques et du FMI.

   "Je veux prendre le temps de vivre" dit celui-ci.

   "L'ambition de quelques uns est en train de détruire les rêves de tous" a écrit cet autre sur sa pancarte.

   "Enfin, nous nous sommes réveillés ! Ils ne nous feront pas taire, la rue est à nous" clame cette inscription.

   "En Espagne aussi une révolution est possible... Pour moi je ne veux rien; pour tout le monde je veux tout !"

   On entend aussi ce cri : "Plus de démocratie !" (dans les sens : "davantage")

 

   Lu dans "El Païs" :

   "Dans le combat entre pouvoir économique et pouvoir politique, l'économie a toujours eu l'avantage, mais, au cours de cette crise, la soumission de la classe politique a été si flagrante qu'il est aujourd'hui très difficile de la considérer comme un contrepoids favorable à l'intérêt général."

   Ajoutez à cela l'impudence de la finance mondiale qui fait payer ses erreurs aux contribuables, tout en répartissant les bénéfices de manière éhontée... et vous aurez l'exaspération (c'est peu dire !) ressentie par les citoyens.

   Vers qui se tourner ? Vers un Parti socialiste qui a failli ou un Parti "populaire" qui se contente de profiter du malaise... ?

 

   "El Païs" :

   "Le bipartisme (spécifique aux pays où sévissent les plus grandes inégalités sociales) limite dangereusement la marge de manoeuvre des citoyens."

 

   D'où - c'est moi qui souligne - l'idée d'une Constituante qui changera le mode de scrutin !

   Et donnera de l'oxygène à la démocratie.

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28 mai 2011 6 28 /05 /mai /2011 19:01

4735721234_bd8a3b163f.jpg   A la rentrée de septembre 2011 :

          8967 postes seront supprimés dans le premier degré,

           1500 classes seront fermées (dont 1/3 de maternelles),

             quand bien même il y aura 8300 élèves supplémentaires !

   Cette fois, les coupes touchent les missions de remplacement mais aussi les maîtres en poste !

   Pendant que la "réforme" de la formation des maîtres a pour conséquence la suppression de l'année de stage !!

   Pure réussite.

 

   Résultat : occupations d'écoles par des parents d'élèves pour "sauver les enfants que l'école abandonne", aux côtés des instituteurs. En réclamant des remplaçants.

   Le 18 mai, à l'appel du syndicat SNUipp-FSU, défilent dans toute la France des instituteurs en colère appuyés par la FCPE, Fédération des conseils de parents d'élèves.

 

   La Cour des comptes a démontré que la France consacre 15 % de moins à la scolarité en primaire que la moyenne des pays de l'OCDE. Glorieux ! Que 15 à 20 % des élèves sortant de CM2 sont en grande difficulté...

   C'est un crime délibéré contre les enfants du peuple.

 

   Devant la diminution du nombre de remplaçants qualifiés, "on" fait appel à des étudiants en master dont certains ne préparent même pas le concours de l'enseignement !

   Et, sans doute pour toucher le fond, le Pôle emploi recrute des Bac+3 ou +4, sans aucune préparation ni qualification, pour des postes de remplaçants en primaire...

 

   Un mépris total pour les enfants qui ne sont pas fils ou filles de... Zélites.

 

   Politique de classe à la Sarkozy.

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27 mai 2011 5 27 /05 /mai /2011 16:57

5662174257_2a973c7b1a.jpg   Nous avions déjà remarqué le sourire typique du bonhomme ravi par son nombril !

 

   Le summum aura été l'escapade en Côte d'Ivoire où, aux cris de "Sarko ! Sarko !" des femmes très démonstratives l'encensaient. D'ailleurs, les hommes n'étaient pas en reste !

 

   A chaque excursion (très organisée) en Province, le Trédisant se sent comblé par la petite foule qui se presse derrière les barrières pour lui toucher furtivement la main (c'est que là il n'est pas question de se la secouer comme en haut des marches de l'Elysée, afin que le plus nul des photographes ait le temps de cadrer l'évènement !)

 

   Or, à propos de l'air radieux du dit Trédisant, on peut lire dans le livre d'Hervé Morin cette anecdote :

   Ce 14 juillet 2010, notre ravi se montre d'un enthousiasme exubérant et qualifie l'ambiance sur les Champs-Elysées de "formidable !"  Alors, Fillon se tourne vers son ministre de la Défense pour lui glisser :

   "Le Président a tellement perdu le sens des réalités qu'il en a oublié que ceux qui sont admis (admis !) le long des barrières de l'avenue ont été filtrés."

 

   Gloups ! Il n'y voit que du feu... ?

 

   Ne serait-ce pas inquiétant cette solitude du pouvoir ?

   Pour qui a le bouton nucléaire sous la main...

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26 mai 2011 4 26 /05 /mai /2011 15:36

24626236_68e725956c.jpg   Le culot érigé en principe de gouvernement.

 

   Historique :

   Eté 2004, Sarkozy arrive à Bercy. Ce vieux copain de Tapie ordonne au CDR - organisme chardé de liquider les affaires avariées du Crédit lyonnais - de renoncer à son action judiciaire (!) et de négocier à l'amiable avec Tapie. L'avidité de ce dernier fait chavirer le processus.

 

   Octobre 2006, Tapie revient à la charge... de fin 2006 au début de 2007, Tapie braille : "Votez Sarkozy !".

   Et c'est Lagarde qui acceptera la procédure d'arbitrage. Mais avant, il faut attendre que parte en retraite le président de l'EPFR (organisme public qui contrôle le CDR) qui est opposé à toute générosité en faveur de Tapie. Alors, Lagarde refuse le candidat proposé par ses propres services de Bercy et nomme Scemama à trois mois de sa retraite.

 

    Octobre 2007, Scemama président de l'EPFR accepte donc la procédure d'arbitrage. Contre l'avis des hauts fonctionnaires de l'Agence des participations de l'Etat dont le rôle est de s'assurer de la bonne gestion de ses actifs.

   On connaît le résultat, juillet 2008, Tapie récupère un paquet d'euros lui laissant au moins 200 millions net (ouaf !). Avec un préjudice moral qui passe de 1 à 50 millions d'euros... Arbitrage validé par la ministre Lagarde contre l'avis de ses services !

 

   Problème : les établissements publics n'ont pas le droit de recourir à l'arbitrage.

   Question : le CDR est-il un "établissement public" ? 

 

   La Cour des comptes considère qu'il était nécessaire de s'assurer par toutes les voies appropriées, y compris la consultation du Conseil d'Etat, que le CDR était habilité à recourir à l'arbitrage. Ce que Lagarde n'a pas fait !

 

   Le CDR puis l'EPFR s'opposent à tout recours contre l'indemnisation accordée sur instructions écrites de Lagarde alors que les avis des avocats étaient partagés.

 

   Enfin, Jean-Louis Nadal, procureur près la Cour de cassation, remarque "de nombreux motifs de suspecter la régularité, voire la légalité, du réglement arbitral contentieux" et transmet le dossier à la Cour de justice de la République pour "abus d'autorité".

 

   La Cour des comptes : "Le Parlement aurait dû se prononcer sur le chèque du Trésor à Tapie puisqu'il s'agit d'argent public". Par ailleurs, elle menace de traduire Scemama devant la Cour de discipline budgétaire pour son rôle dans l'affaire. "J'ai appliqué les consignes de Lagarde" se défend-il...

 

   Bon sang de bois ! qui a bien pu ordonner ces instructions à Lagarde... ???

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 16:54

5302589479_5bfb37db30.jpg   Les "indignés" de la Puerta del Sol (et d'autres lieux publics occupés également en Espagne) se dressent contre le bi-partisme. Quelle dérision, en effet, de voir le corps électoral espagnol abandonner le pouvoir "de gauche" pour l'opposition de droite quand on sait que le problème réside en ce que les "socialistes" espagnols sont trop libéraux ! Alors, ceux d'en face...

 

   En France, la constitution de la V° république a été peaufinée pour un homme, un général qui, de plus, se prenait pour l'incarnation de la France (avec majuscule). Aussi, l'esprit démocratique...

 

   L'inversion du calendrier - due à Jospin (!) - (faire voter à l'élection présidentielle avant les législatives) amène quasi automatiquement une majorité du camp du président qui vient d'être élu. Evidemment, une législative selon le mode de scrutin uninominal à deux tours qui amplifie la représentation de la majorité... bonjour les Bénis-oui-oui et malheur à l'exercice d'une saine démocratie !

   Avec Sarkozy, et les godillots de l'UMP (Peuh...), le système est au bout du rouleau, arrivé au bout du bout de l'autoritarisme. Dès les premiers mois de 2008, les majoritaires étaient devenus minoritaires. Et continuaient néanmoins à gouverner avec force oeillères...

 

   Le Kaporal-Chef, il en est ainsi arrivé à contourner le vote du peuple par le vote du parlement comme lors de la victoire du "non" au référendum sur le TCE. Ou encore à faire voter les godillots - contre l'avis de 70 % des citoyens - pour faire passer la "réforme" des retraites. En arrière toute ! Ca suffit l'arnaque !!

 

   On se doit de rappeler que, contrairement à une idée reçue, la représentation proportionnelle n'est pas automatiquement synonyme de scrutin de liste mais peut aussi fonctionner avec des candidatures individuelles. Ce qui fait tomber l'accusation (réelle) portée contre le scrutin de liste de faire choisir les premiers de liste par les partis, pas par les électeurs.

 

   Voilà un débat qu'il faut avoir.

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 17:43

2996210203_357ff6c60d.jpg   Président du conseil scientifique d'Attac, Dominique Plihon prend position :

   "Je suis favorable au partage du fardeau de l'ajustement entre les créanciers, les contribuables et les salariés. Or seuls les deux derniers paient aujourd'hui pour remettre leur pays à flot. C'est injuste et inefficace."

 

   C'est bien ce que pensent les révoltés grecs, irlandais et portugais !

   Et puis les banquiers ont spéculé à tout va sur les titres de la dette européenne !! Faut pas pousser ! râle le père Louis.

 

   Dominique Plihon poursuit :

   "On ne peut exonérer les banques de leur comportement. Si elles avaient fait correctement leurs analyses de risque, elles auraient vu que la dette de ces pays progressait fortement. Et elles auraient dû comprendre que des taux d'intérêt aussi faibles que l'Allemagne pour la Grèce et le Portugal n'étaient pas justifiés compte tenu des différences de niveaux de développement entre ces pays.

   "Il y a eu un sentiment d'euphorie et un aveuglément au désastre de la part des banquiers et des assureurs.

 

   On ne peut mieux dire.

   Et on fait payer le "cochon de payant", conclut le père Louis...

 

 

[voir www.alternatives-economiques.fr]

 

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23 mai 2011 1 23 /05 /mai /2011 16:10

5428975119_35b09ce350.jpg   Les motifs de la révolte en Espagne se retrouvent à l'identique en France.

 

   Cette façon de "faire suer le burnous" pour reprendre une expression datant de la période coloniale ! Ils appellent ça "le mode de management". Joli terme pour qualifier des méthodes soumises aux logiques financières ! Ils testent jusqu'où ils peuvent aller... On parle de "risques psychosociaux" (!)

   Les fonds de pension dont les raisons d'exister supposent de vendre leurs actions tous les 6 mois (!) se moquent bien des salariés...

   Quant aux actionnaires industriels, par patrons interposés, ils ne veulent pas perdre une once de pouvoir.

   Et quand cela coince : "à la porte !!" 

 

   Là, nous parlons de gens qui ont - encore - un travail.

 

   Mais les jeunes, tous ces jeunes sans travail, espérant pour les mieux lotis un stage rémunéré au lance-pierres (ou pas du tout payé !), ils sont témoins à travers leurs parents de la souffrance au travail. Par exemple, l'employé de banque qu'on pousse à vendre des cartes de crédit internationales à des personnes âgées qui ne quitteront plus leur ville... Vous croyez que c'est exemplaire, mirifique, supportable ??

 

   Et ce déni forcené de la pénibilité ??

 

   Et ces vagues de suicides au travail ??

 

   Enfin cette social-démocratie qui a abdiqué devant l'avidité des multinationales ??

 

   Cela ne pouvait pas tenir longtemps.

 

   Vive la "Puerta del Sol" !!

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