Le blog de Pamphile

   Raffarin, Juppé et Copé (nettement moins en ce moment !) mais aussi Ayrault, Moscovici... etc répètent - comme une leçon apprise ? - la stratégie de Lisbonne (an 2000) "nouvel objectif de l'Union européenne : devenir l'économie de la connaissance la plus... com-pé-ti-ti-ve" !

   Complètement contaminée par les écoles de commerce américaines : le "benchmarking" selon lequel les nations et territoires sont assimilés à des entreprises en milieu concurrentiel...

   Ils ne sont pas de même nature !!!

   Les nations et territoires ne cherchent pas à dégager des profits, contrairement aux entreprises qui vivent dans le temps court des marchés. Les nations et territoires s'inscrivent dans le temps long de l'histoire.

   Et puis, une nation ne dépose jamais son bilan !

   Qu'à cela ne tienne, c'est sur cet amalgame que se développe la théorie de la compétitivité... (!)

   Paul Krugman - Nobel 2008 d'économie, dénonçait : "La compétitivité est un mot vide de sens lorsqu'il est appliqué aux économies nationales."

   Et Jean-Luc Porquet, du "Canard enchaîné" écrit : "Voilà la vraie raison de l'Ayrault-airport nantais : attirer les investissements ainsi que les évènements porteurs d'image et de retombées économiques (congrès, salons, évènements culturels...).

   Au détriment des autres territoires !

   Mauvais, mauvais camarade...

                                                                 J.C.Thibault, auteur de "Ô AUDIMAT...", une moquerie des pipoles. 

                                                                                                                  COPé MINUSCULE !

   Sa tribu - c'est le mot juste ! - l'a bien aidé à détourner le vote en sa faveur.

   Pourcentage : 50,03... 0,03 c'est pas bézef. 98 voix !!

   Surtout si on les compare à ces 600 voix comptabilisées, mais orphelines, car non validées par un même nombre de signatures (!) Explication, valant son "pesant de cacahouètes" : il fallait faire la queue deux fois, d'abord pour voter, ensuite pour signer (là, des impatients se seraient découragés). Bonjour le contrôle !! Ces faux-culs nous prennent pour des perdreaux de l'année... En tout cas, Fillon en est resté sans voix : sans ces voix-là, précisément (?)

   Dressons le portrait de Zéro-zéro-trois.

   Le bonhomme tourne avide : contraint d'abandonner la mairie de Meaux à son adjoint,  il s'empresse de faire voter par son conseil municipal l'alignement du salaire du premier adjoint (ce qu'il devient) sur celui du maire !

   Puis, cet avocat d'affaire se fait embaucher à mi-temps par un grand cabinet, sans doute parce que son travail d'homme politique lui laisse du temps libre. Pincez-moi...

   Son discours aussi tourne à vide : ce pain au chocolat qui se goure de carême a fait un ramdam certain (pas seulement nocturne) au temps du ramadan.

   Dans l'ombre de Zéro-zéro-trois, se dresse l'embarrassant Takieddine, marchand d'armes qui a fait fortune via les contrats d'armement. Et qui s'est fait pincer au Bourget, en provenance de Tripoli, avec une valise bourrée de 1,5 millions d'€ en expèces...Turpitudes de la sarkozie dont Zéro-zéro-trois est un joli fleuron.

   Pourquoi donc Takieddine offrait-il des vacances à Zéro-zéro-trois et notamment une montre Rolex... ??

                                           J.C. Thibault, auteur de "Ô AUDIMAT...", de l'ironie au satirique.

   Voilà plus de dix ans que les Etats-Unis exploitent les gaz et huiles de schiste par la méthode de fracturation hydraulique. Cela donne le recul nécessaire pour porter un jugement.

   En 2009, il y avait près de 500 000 puits de forage en activité. 500 000 !

   Chaque forage exige 20 000 m3 d'eau, soit 1 000 camions-citernes; ce qui équivaut à la consommation quotidienne en eau de 100 000 habitants... (!)

   A toute cette eau est ajouté un mélange de produits chimiques, lesquels restent dans le sous-sol puis, par les failles, naturelles ou produites par la fracturation, atteignent les nappes d'eau souterraines, les nappes phréatiques, les sources !!!

   (Tenez : ma source, c'est "Silence")

                                                                                               A  SUIVRE...

   Effectivement, je délaisse un peu (beaucoup) mon blog en ce moment...

   Il faut dire que j'ai entrepris de faire paraître l'un de mes romans sur le site d'Amazon. Et pour ce faire, j'ai créé un mini site, relais vers la vente de mon livre.

   Voilà qu'il paraîtrait que "Google" réclame des "backlinks" pour mon site où l'on peut lire un extrait conséquent.

   Aussi je fais la quête (!?!) Qui veut bien faire un clic sur ce lien ? (à charge de revanche...)

   C'est, en somme, une sorte de mutualisation (forme de prévoyance volontaire).

   Voulez-vous une première impression ? =

« Ca lui rapporte à Papa la télévision : la richesse et… la gloire.
Car, sitôt dans la rue, des regards se tournent vers mon père. Des regards en phase avec des sourires un rien obséquieux. Moi, je disparais, engoncé dans l’énorme siège. Mais Papa, lui, dépasse. C’est mieux pour conduire. Et beaucoup de gens, avec bonheur, remarquent parfaitement qu’il dépasse. C’est un concert de regards comblés qui nous poursuit.
Au feu rouge, les mines ensoleillées se propagent à la vitesse des fausses nouvelles – comme la propagande en temps de guerre, dirait l’Oncle James – ou ainsi que tirage de best-sellers. Le ravissement galope de carrosseries en carrosseries, de berline en break, de coupé en limousine. La contagion est telle que l’enchantement gagne le passage clouté. Et Papa, décontracté, affiche un sourire indulgent qui ne laisse pas paraître sa jubilation. Fortiche !
C’est un festival de pupilles dilatées par l’admiration. Si bien que cent mètres plus loin, le 4 x 4 enfin garé, ayant tous deux pris pied sur le trottoir, ce n’est alentour qu’éblouissement, fascination et envoûtement. Très à l’aise, Papa m’a pris la main et s’avance tel un guérisseur vers ses patients volontaires. Je ne sais pas pourquoi, une saillie de l’Oncle me traverse l’esprit : « marchand de courants d’air », mais très vite, mon père m’ayant lâché la menotte, je m’attends à ce qu’il procède à l’imposition des mains ; puis, sous les yeux ensorcelés de la petite foule, qu’un bipède ose le baiser à la bague. Mais, pas fou, le paternel l’a ôtée récemment.
C’est vraiment le petit Jésus qui s’avance sur le chemin de la vie… »

Jean-Claude Thibault, auteur de "Ô AUDIMAT...", de l'ironie au satirique.

Cordialement.